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Jane Austen is my Wonderland - Page 31

  • Alan Rickman

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       Alan Sidney Patrick Rickman est, pour notre plus grand plaisir, un acteur austenien, et pas n'importe lequel puisqu'il interprète avec talent le Colonel Brandon dans l'adaptation de Raison et Sentiments, par Ang Lee.

       Deuxième d'une famille de quatre enfants, il est né le 21 février 1946 à Londres, d'un père irlandais et d'une mère galloise, pur produit British donc! Malgré son amour du théâtre - il montera sur les planches pour la première fois à 7 ans - il suit tout d'abord une formation de graphiste durant laquelle il rencontrera Rima Horton, politicienne britannique, qui fut sa compagne dès l'âge de 19 ans mais qu'il n'épousera que 45 ans plus tard! Il rentrera finalement à la Royal Academy of Art à l'âge de 26 ans dont il ressortira diplômé.

       Il fut membre de la Royal Shakespeare Company et c'est dans un autre rôle que j'affectionne particulièrement qu'il se fit connaître au théâtre, puisqu'il s'agit de celui du Vicomte de Valmont dans les Liaisons Dangereuses. Quant à ses rôles au cinéma, ils sont aussi nombreux qu'inoubliables de Piège de Cristal à Love Actually en passant par Sweeney Todd ou Galaxy Quest, du professeur Rogue au shérif de Nottingham! Mais pour celles qui l'admiraient éperdument en tant qu'amoureux de notre chère Marianne, c'est plus que tout sa voix qui marque les esprits. Helen Mirren en a d'ailleurs dit qu'elle suggère à la fois la douceur du miel et une dague dissimulée. Il est amusant d'apprendre qu'il la doit à une mâchoire inférieure trop étroite qui lui a causé des problèmes d'élocution étant enfant. On aura le plaisir de l'entendre une dernière fois prochainement dans Alice Through the Looking Glass comme la voix d'Absolem, la chenille. Mais Alan Rickman ne s'est pas contenté de jouer. Il a également été réalisateur et scénariste pour l'Invitée de l'Hiver ou encore Les Jardins du Roi.

       Malheureusement, Alan Rickman nous a quitté cette année, le 14 janvier, à 69 ans, des suites d'un cancer du pancréas mais restera à jamais pour nous l'incomparable Colonel Brandon...

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  • Young Jane Austen, Becoming a Writer de Lisa Pliscou

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    lisa pliscou, young jane austen, jane austen, france, becoming a writer, biographieTitre: Young Jane Austen

    Auteur: Lisa Pliscou

    Langue: Anglais

    Genre: Biographie

    Note: 3/5

     

       Ce petit livre nous présente une idée de départ alléchante: retracer l'enfance de Jane Austen pour mieux comprendre ce qui a fait d'elle l'auteur que nous connaissons. C'est Lisa Pliscou elle-même qui a eu la gentillesse de me l'envoyer, joliment emballé. En l'ouvrant, j'ai découvert l'ouvrage, son format et ses illustrations avec beaucoup de plaisir. C'est une édition particulièrement soignée et je suis ravie de la compter parmi mes nombreuses autres possessions austeniennes.

       Pour ce qui est du contenu, en revanche, j'ai été un peu plus déçue. L'auteur commence par nous dire qu'elle va sûrement quelque peu romancer les faits. Sachant le peu de choses que l'on connait des premières années de Jane, cela me semble effectivement inévitable et ne m'aurait pas déplu.lisa pliscou,young jane austen,jane austen,france,becoming a writer,biographie Mais finalement, je n'en trouve pas trace dans les pages qui suivent, en tous cas pas plus d'une phrase ou deux, et il manque même quelques faits. Ça peut donc éventuellement être intéressant pour quelqu'un qui ne connaîtrait absolument rien de Jane Austen mais pour les autres, c'est très succinct et sans surprise.

       Plus décevant encore, l'histoire s'arrête aux 12 ans de Jane Austen, âge auquel elle commence sérieusement à écrire. Pour moi, ce sont certainement ces années-là, plus que les autres, qui ont formé son âme d'écrivain. J'ai l'impression de m'arrêter au milieu de l'histoire. C'est d'autant plus étonnant que je n'en suis qu'à la moitié du livre et je m'interroge alors sur ce que peuvent cacher les pages restantes. 

       Dans cette seconde partie donc, l'auteur nous représente son texte, à l'identique, mais avec des annotations supplémentaires. Inutile de dire que ces commentaires auraient pu apparaître dès le départ en nous évitant de relire deux fois la même chose, je soupçonne donc que le but de la manoeuvre était seulement d'augmenter le nombre de pages. Quelques extraits des écrits de jeunesse montrant l'esprit, l'humour et l'intelligence de Jane dès son plus jeune âge m'auraient paru approprié mais voilà encore un espoir qui ne fut pas comblé. Il y a quelques faits intéressants à la fin mais cela ne suffit pas à sauver le tout, bien trop peu fouillé. Il semblerait finalement qu'il y ait bien plus de recherche dans le visuel du livre que dans son texte.

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  • Un Portrait de Jane Austen de David Cecil

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    un portrait de jane austen,david cecil,jane austen,biographieTitre: Un Portrait de Jane Austen

    Auteur: David Cecil

    Langue: Français ou Anglais

    Genre: Biographie

    Note: 4/5

     

       Il existe peu de biographies de Jane Austen en français, c'est donc une lecture qui se savoure. J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire, pour deux raisons. Tout d'abord, ce genre d'ouvrage débute toujours par de nombreux noms, dates, lieux et détails dans lesquels il faut se repérer. De plus, David Cecil prend le temps ici de remettre en perspective les moeurs de l'époque. Cela permet une bien meilleure compréhension du fonctionnement de la famille Austen dans ce qu'elle a de normal mais aussi dans ce qu'elle a d'exceptionnel. C'est dense, mais passionnant. D'un autre côté, cela peu paraître un peu ennuyeux quand on connait déjà bien le contexte.

       Cette analyse de l'auteur apporte une dimension supplémentaire et nous fait découvrir la famille Austen sous un nouvel angle. A certains moments, j'ai même trouvé qu'il les encensait même un peu trop, et pourtant dieu sait si je les aime moi-même, mais peut-on vraiment lui reprocher de les idolâtrer?

       Une fois que vous êtes plongé dans l'histoire, il est assez facile d'oublier que ce n'est pas un roman. On lui a souvent reproché son côté universitaire mais je n'ai pas eu de mal pour ma part à me projeter aux côtés de Jane Austen. Il est certain que l'on est moins dans l'émotif qu'avec Claire Tomalin, plus dans le rendu des faits. On a d'ailleurs l'impression que c'est un peu plus complet, un peu plus minutieux, avec un gros travail de recherche derrière. Ça la rend peut-être un peu moins accessible mais honnêtement, quand on aime autant Jane Austen que moi, je pense qu'il est difficile de ne pas apprécier. Si je devais vraiment choisir, et bien que je leur ai donné la même note, je garde une légère préférence pour Jane Austen, Passions Discrètes. Mais pourquoi choisir? Je pense qu'on peut aisément lire et apprécier les deux.

       Vous l'avez compris, j'ai donc beaucoup aimé et même si cette édition date un peu, on la trouve toujours chez Payot en format de poche et je vous la conseille vivement.

     

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  • De Darcy à Wentworth de Sybil G. Brinton

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    de darcy à wenworth,jane austen,france,blog,sybil g. brinton,première austenerie; austenerieTitre: De Darcy à Wentworth

    Auteur: Sybil G. Brinton

    Langue: Français

    Roman: Tous

    Genre: Sequel/Suite

    Note: 3,5/5

     

       L'histoire se déroule après la fin des six romans principaux de Jane Austen, mêle les différentes intrigues et met en avant les personnages secondaires. Pour ces raisons, je conseille vivement de lire tout Jane Austen avant de se lancer dans celui-ci (même si c'est ce que je recommande de toutes façons d'une manière générale). Ici, cela vous évitera de vous spoiler mais vous aidera aussi grandement à comprendre les relations et le passif des uns et des autres.

       De Darcy à Wentworth a été écrit en 1913 et bénéficie donc à ce titre de l'honneur d'être la première austenerie de tous les temps. Un énorme avantage en découle: nous évitons ainsi les coucheries à tout va et les comportements indécents très à la mode ces derniers temps et nous avons droit à un langage plus soutenu, ce qui nous change agréablement. Je n'ai souligné aucun souci de traduction non plus, si ce n'est dans ce titre qui nous promet bien plus du Capitaine que ce que nous aurons l'occasion de voir dans ses pages.

       Ce qui est agréable, c'est de retrouver les nombreux personnages secondaires comme William Price, Georgiana Darcy ou encore James Morland. Ils permettent une plus grande liberté d'action que Darcy ou Lizzy, que nous connaissons de trop près et qui ayant évolué au cours du roman original, ont certainement moins à offrir dans des suites. J'apprécie donc, pour une sequel, que l'on se base sur ces personnages-ci et ça fonctionne bien ici. Je suis également une grande fan des cross-over, j'adore imaginer moi-même ce qui se passerait si Margaret Dashwood rencontrait Tom Bertram par exemple, j'ai donc beaucoup aimé tous ces croisements et entremêlements, même si ce n'était pas toujours très bien amené.

       En revanche, on ne peut pas dire que le suspense soit insoutenable, on devine assez vite qui finit avec qui. Cela dit, c'est assez courant dans ce genre de livre et ça ne serait pas un problème majeur si l'action ne traînait pas indéfiniment en longueur au milieu du livre. Il y a vraiment eu pour moi un passage, d'une centaine de pages au moins, difficile à dépasser. Malgré cela, je trouve quand même qu'il s'agit d'une austenerie de qualité, agréable à lire.

       Un dernier point négatif, sur lequel je voudrais finir, jamais on ne me fera apprécier ni prendre en pitié Mary Crawford. Jamais. Alors tous ces discours la plaignant et répétant à quel point, la pauvre, elle n'y était pour rien dans les agissements de son frère, très peu pour moi! C'est oublier bien vite, et ne pas respecter, la conclusion de Mansfield Park il me semble. Oublier que l'on parle de celle qui se réjouissait presque de la maladie de Tom Bertram en commentant que sa mort serait très avantageuse pour Edmund et qui, loin de condamner la conduite de son frère, regrettait seulement qu'il se soit fait prendre.

     

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