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Jane's Disciples

  • Jane Austen, une Vie entre les Pages

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    jane austen,une vie entre les pages,album,austenerie,jane austen france,janine marchas,isabel greenbergTitre : Jane Austen, une Vie entre les Pages

    Auteur : Janine Barchas

    Illustrateur : Isabel Greenberg

    Langue : Français

    Genre : Album Biographique

    Note : 4/5

     

       Ces dernières années, les éditeurs nous ont offert de très beaux albums sur des autrices telles que les soeurs Brontë ou Emily Dickinson et j'imagine qu'on attendait tous avec impatience que cela soit également le cas pour Jane Austen. L'enthousiasme était donc au rendez-vous et les attentes étaient élevées.

       Janine Barchas est une spécialiste de Jane Austen, vous pouvez donc lui faire confiance et vous abandonner à votre lecture. De nombreux détails sont expliqués et développés à la fin de l'ouvrage, ce que j'apprécie particulièrement. La vie de Jane est plutôt présentée sous forme de petites anecdotes que sous celle d'une biographie fluide et ça colle bien au format je trouve. Je ne peux pas dire que j'ai appris grand chose mais cela permet de mettre en lumière certains évènements moins connus et un tour d'horizon plutôt complet malgré tout.

       Est-ce que j'ai été charmée par le visuel et les illustrations d'Isabel Greenberg ? Non, et franchement, je ne suis pas sûre que ce soit le cas de qui que ce soit, ni même le but. J'ai même détesté les dessins de Jane Austen à la quarantaine qui ressemble tout à coup à une petite mamie. En revanche, j'ai adoré l'idée de choisir une palette de couleur différente selon qu'il s'agissait de sa vie , en bleu et jaune, ou de ses romans et de son imagination, en rose. De plus, ce trait qui ne se prend pas au sérieux apporte peut-être la petite touche d'humour qui manque au texte.

       Oui, parce que malgré tout, je ne peux pas m'empêcher d'être un tout petit peu déçue. J'aurais aimé plus de piquant, plus d'esprit et je pense que ma lecture a pâti de mon coup de coeur pour Miss Austen que je viens de visionner et dont je vous reparle très vite. Ici, tout est peut-être un peu trop lisse à mon goût finalement.

       Bref, l'album reste très plaisant à lire mais toutes mes attentes n'auront pas été comblées...

     

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  • Chère Jane Austen de Béatrice Égémar

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    chère Jane Austen, Jane Austen France, Béatrice égémar, austenerieTitre : Chère Jane Austen

    Auteur : Béatrice Égémar

    Langue : Français

    Genre : Autour de Jane Austen

    Note : 4/5

     

       Anne Spencer, une jeune femme romantique et grande lectrice, séjourne pour quelques semaines chez sa cousine Jenny, qui vient d'accoucher de son troisième enfant. Là-bas, grâce au mari de celle-ci, elle va découvrir la plume d'une nouvelle autrice, Jane Austen, et décider de lui écrire pour lui dire toute son admiration. Elle ne pourra pas s'empêcher de lui parler également de son dernier bal et de sa rencontre avec les Darcy et Wickham locaux...

       Je ne lis plus beaucoup d'austeneries, je crois que j'ai largement fait le tour, mais on m'avait vanté l'autrice et j'étais curieuse de la découvrir. Après coup, je peux dire que je ne regrette pas du tout de m'être laissée convaincrePar bien des aspects, on pourrait dire que ce roman ne sort pas vraiment du lot, qu'il est ce à quoi on s'attendait. Oui, mais en mieux.

       Pour commencer, j'ai aimé que la présence de Jane Austen, en fil rouge, soit légère et en marge de l'intrigue. Ce n'est pas le principal, juste une petite touche de plaisir par-ci, par-là pour les grandes admiratrices que nous sommes; comme d'ailleurs toutes les petites allusions aux romans, les parallèles avec l'intrigue, les scènes en miroir que nous aurons plaisir à relever tout au long de notre lecture.

       Ensuite, ce serait faux de dire que je n'ai eu aucune surprise, j'en ai même eu une de taille, un meurtre. Parce que oui, il s'agit bien là d'une série de cosy mystery et j'en suis ravie. L'intrigue du crime m'a plu, quelques unes de mes hypothèses se sont révélées justes, d'autres pas du tout, un équilibre plaisant donc. Et je n'ai même pas levé les yeux au ciel !

       Mais surtout, j'ai beaucoup aimé cette jeune Anne et toute l'ambiance du roman. On sent que l'autrice a pris soin d'installer chacun de ses personnages, de penser ce petit village méticuleusement et de créer des liens entre les uns et les autres. C'est ce qui fait que l'on s'y sent bien, que l'on s'attache à l'héroïne et à son entourage et surtout, qu'on aura envie d'y revenir pour un tome 2. En tous cas, c'est mon cas.

       Bref, voilà une lecture bien charmante...

     

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  • Picsou, les Grands Classiques Revisités - Orgueil et Préjugés

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    picsou, les grands classiques revisites, collection deluxe, orgueil et prégugés, austenerie, Jane Austen France, Disney, réécritureTitre : Orgueil et Préjugés

    Auteur : Teresa Radice & Stefano Turconi

    Langue : Français

    Genre : Réécriture 

    Note : 5/5

     

       Si je me suis largement lassée, ces dernières années, des austeneries en tous genres, je suis resté très bon public de ceux qui ne se prennent pas au sérieux, qui font même preuve d'une certaine irrévérence peut-être. Et puis, Picsou, comme beaucoup d'entre nous, c'est toute mon enfance, mes souvenirs de vacances, alors se l'offrir à nouveau aujourd'hui, ou se le faire offrir, c'est un plaisir à côté duquel je ne voulais pas passer.

       Et j'ai bien fait parce que ce fut un régal de lecture et une belle surprise. Ici, c'est Jane qui raconte l'histoire de son dernier roman à son amie Martha Lloyd, une excellente idée qui permet à la fois de résumer facilement certains passages et de faire la rencontre de notre autrice préférée. Et c'est certainement ma Jane Austen préférée parmi toutes les versions que j'ai pu lire d'elle jusqu'ici !

       J'ai adoré également le choix des personnages : les trois petites filles sont choux et que dire d'Enigma ! J'étais vraiment heureuse de la retrouver ici, c'était mon personnage favori dans mon jeu de memory Disney. Et Gontran ! Que de souvenirs... J'ai juste regretté l'absence de Georgina mais il était difficile de tout faire rentrer dans si peu de pages. C'est, malgré tout, une très bonne adaptation je trouve, bien équilibrée et l'humour est excellent. Bingley n'est pas épargné et avec ses deux cheveux en bataille sur la tête, il est vraiment très drôle.

       Enfin, les scènes emblématiques sont reproduites à l'identique et je m'en délecte. Certaines sont tellement bien dessinées que l'on peut aisément deviner de quoi il retourne en se passant du texte (comme la demande en mariage de Collins par exemple, hilarant). En revanche, le langage reste soutenu et je ne suis pas sûre du public auquel s'adresse le magazine. Pour les plus jeunes, il faudra certainement le lire en leur compagnie, ce qui ne devrait pas être une trop grande corvée...

  • Lettre d'Elinor Ferrars à Elizabeth Bennett

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    correspondance d'autrefois, Jane Austen, Jane Austen France, Jane Austen is my wonderland, fleur hanna, chère jane, une romance épistolaire   En 14 ans de blog, j'ai eu le temps de lancer un grand nombre de projets et l'un d'entre eux me tenait particulièrement à coeur. Il s'agissait de Correspondance d'Autrefois, où chaque participante avait choisi d'incarner un personnage de son choix. Pour ma part, j'étais Elinor, après son mariage avec Edward, et j'échangeais avec Eiluned, qui organisait ce challenge avec moi.

       Il y a quelques jours, j'ai été amenée à me souvenir de tout cela au cours d'une conversation avec l'autrice Fleur Hana, pour des raisons dont je vous reparle très vite, et j'ai eu envie de repartager ici ma première lettre en tant qu'Elinor, en faisait appel à toute l'indulgence dont vous êtes capable...

     

    Barton Cottage, avril ....

       Ma très chère Lizzy,

     

       Je suis impardonnable de n’avoir donné aucune nouvelle récemment mais je garde tout de même l’espoir que vous ne serez pas trop fâchée contre votre vieille amie. Depuis la naissance de notre petit Charlie, j’ai eu tant de choses à faire et tant à m’émerveiller que j’en suis arrivée à mettre de côté même les activités qui me tiennent le plus à cœur, telle notre si précieuse correspondance. Et voilà que plus d’une année s’est déjà écoulée. Je suis impatiente d’avoir de vos nouvelles et de connaître toutes les histoires de Meryton et de Longbourn.

       Tout le monde se porte-t-il bien ? Continuez-vous toujours vos longues balades dans la campagne que nous aimions tant partager autrefois ? Je n’ai pas entendu parler d’un homme chanceux qui aurait épousé l’esprit le plus vif de toute l’Angleterre mais qui sait ce qui a pu se passer au cours de toute une année. Je chéris cependant l’espoir que vous n’auriez pas laissé passer un tel évènement sans m’écrire tout en souhaitant que vous trouviez rapidement un aussi grand bonheur que le mien.

       Vous serez heureuse d’apprendre que Charles court déjà partout et qu’il donne des ordres aux poules avec beaucoup d’aplomb pour son jeune âge ! Edward est apprécié de sa paroisse et prend son travail très à cœur. Je l’aide du mieux que je peux en rendant visite aux personnes malades et aux plus démunis.

       Quant aux autres, tout le monde se porte for bien. Marianne et le Colonel sont partis pour Paris. Je vous laisse imaginer dans quel état d’excitation elle se trouvait. Et pour ne rien arranger, elle a emmené avec elle Margaret, qui est maintenant une belle jeune fille de seize ans et qui, si l’on en croit Marianne, reviendra certainement fiancée à un Comte ! Comme vous le voyez, si Marianne s’est assagie et est aujourd’hui aussi heureuse que l’on peut l’être auprès du Colonel, elle n’en a pas tant changé que cela pour autant. Et bien que j’aime toujours autant ma vie ici et le calme de la campagne, il m’arrive parfois d’envier ma sœur, son caractère passionné et sa vie si trépidante.

       Après avoir toujours été si raisonnable par le passé, j’apprends à m’accorder plus de libertés maintenant que nos plus gros ennuis sont derrière nous. J’essaie de rendre visite à ma mère aussi souvent que possible pour qu’elle ne se sente pas trop seule et elle est toujours ravie de voir Charlie. Elle semble supporter sa situation à merveille et je la trouve la plupart du temps d’excellente humeur. Elle est aussi plus encline qu’avant à se mêler à la société et contre toute attente, passe beaucoup de temps chez les Middleton, avec Mrs Jennings. Marianne, si elle était là, dirait sûrement que notre mère doit être bien désespérée pour apprécier cette compagnie mais personnellement, je me réjouis qu’elle ait une amie à qui parler.

       Mais il s’est passée ici des choses bien plus étonnantes encore ma chère et je suis sûre que vous seriez bien en peine de deviner qui nous a rendu visite la semaine passée. Alors qu’Edward était en visite chez l’un de ses paroissiens, quelle ne fut pas ma surprise de voir apparaître, dans la cour de notre cottage, un magnifique équipage avec à son bord nulle autre que Mrs Ferrars. Elle s’est montrée égale à elle-même, s’est très vaguement excusée de ne pas nous avoir informé de sa visite qui se serait décidée au dernier moment semble-t-il, quoi que tout en me donnant l’impression que j’aurais pourtant du l’anticiper. Elle a ensuite demandé, que dis-je, exigé d’être présentée au petit Charles qu’elle n’avait toujours pas vu depuis sa naissance. Elle l’a regardé sous toutes les coutures sans même daigner le prendre dans ses bras, a déclaré qu’il avait un vague air de son défunt mari, parut satisfaite et s’en alla comme elle était venue, sans plus de cérémonie et sans ajouter un mot. Puisque je ne vous ai jamais rien caché et que vous êtes informée de tout ce qu’il a pu se passer, vous imaginez aisément ce qu’a pu m’inspirer cette visite. Edward a paru presque choqué lorsque je la lui ai relatée et nous nous interrogeons tous deux sur sa signification et les répercussions éventuelles que cela pourrait avoir dans le futur. Vous n’êtes pas sans savoir non plus qu’Edward avait été gracieusement pardonné mais la façon dont sa famille continuait à me traiter comme une intruse parmi eux avait fini par avoir raison de sa patience. Nous ne les avions guère revus depuis. Peut-être qu’être la mère du nouveau Charles Ferrars me vaudra à l’avenir plus de considération et sera l’amorce d’une réelle et complète réconciliation. Pas que je l’attende pour moi, je me passe très bien de fréquenter sa famille comme vous vous en doutez, mais je l’espère néanmoins pour Edward car, bien qu’il n’en dise jamais rien, je sais que ces évènements l’ont peiné et à quel point il souffre de la situation actuelle. Mais peut-être ne savez-vous pas que Lucy, après plus de deux ans de mariage, n’a toujours pas eu la joie de devenir mère et je pense que c’est en partie à cela que nous devons cette visite impromptue. Il semblerait que Mrs Ferrars commence à s’inquiéter sérieusement du fait que Robert n’ait toujours pas d’héritier et, selon Mrs Jennings, de ce que la bonne société londonienne commence à s’interroger de ne pas voir le petit Charles traité comme l’héritier légitime qu’il est. Nous attendons avec impatience de savoir ou cela va tous nous mener.

       Je vous en prie, chère Lizzy, écrivez-moi vite et ne m’épargnez aucun détail de ce qui fait votre quotidien et votre bonheur afin que j’ai l’impression de le partager un petit peu avec vous.

     

       Votre affectionnée, Elinor Ferrars.

     

       Et si vous ne pouvez vraiment pas attendre pour savoir de quoi j'ai bien pu parler avec Fleur Hanna, ou que vous vous en doutez déjà... suivez le lien.