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Jane Austen is my Wonderland - Page 29

  • Confessions of a Jane Austen Addict de Laurie Viera Rigler

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    Titre:
     Confessions of a Jane Austen Addict / Confessions d'une fan de Jane Austen

    Auteur: Laurie Viera Rigler

    Langue: Anglais ou Français

    Roman: Jane Austen en général

    Genre: Voyage dans le temps

    Note: 3/5

     

       Courtney Stone, jeune femme moderne typique de L.A., se réveille un matin dans le corps et la vie de Jane Mansfield, dans l'Angleterre Regency de Jane Austen.

       Si je lui ai plutôt mis une bonne note, c'est que l'histoire est divertissante, les situations cocasses nous rappellent évidement la série Lost in Austen et le parallèle avec Jane Austen est assez présent pour être agréable tout en étant assez éloigné pour éviter les comparaisons. Et tous ces éléments réunis en font une bonne lecture.

       L'histoire d'amour également m'a plue. En fait, je ne sais pas si on peut vraiment la considérer comme telle mais se retrouver face à un homme sans savoir qu'elle est la nature exacte de notre relation, j'ai trouvé cela amusant; et ça nous permet de nous poser les mêmes questions que l'héroïne.

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       On y retrouve aussi des petits défauts assez communs dans ce genre d'histoire, des petites incohérences: l'héroïne semble s'étonner des règles de l'époque alors qu'elle est censée être une inconditionnelle des romans de Jane Austen, et également quelques longueurs parfois mais ce n'est pas insurmontable.

     Après, je dois dire que ça reste très léger et que cela s'oublie assez facilement. Je l'ai d'ailleurs lu il y a quelques temps maintenant et sans mes notes, j'aurais bien été incapable d'écrire ma chronique. Du coup, alors qu'en le refermant, je pensais lire la suite, je n'en suis plus aussi sûre aujourd'hui. Non seulement, je pense que j'aurais du mal à me remémorer les éléments indispensables à ma compréhension mais selon les chroniques que j'ai parcouru, ce ne serait pas le meilleur des deux. 

       Un dernier mot pour dire que je l'ai lu en anglais mais que les deux tomes sont sortis et disponibles chez Milady.

     

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  • Love & Friendship (adaptation de Lady Susan)

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    lady susan,love and friendship,adaptation,jane austen,france,kate beckinsale   J'ai vraiment une affection toute particulière pour ce court roman de Jane Austen. Même si ce n'est pas mon favori, il révèle tellement de ce qu'elle est profondément, l'ayant écrit très jeune et ne le destinant pas à la publication, qu'on ne peut que l'adorer. Je l'ai lu un nombre incalculable de fois, j'ai travaillé sur des parties de son texte, je le connais presque par coeur. En bref, je savais bien que je serais assez difficile à charmer et très exigeante avec l'adaptation. Ça n'a pas raté.

       Tout d'abord, soyons clairs, c'est une bonne adaptation, que je vous conseille de voir et qui manquait clairement dans le paysage austenien. Bon nombre des défauts sur lesquels j'ai tiqué relèvent du détail et je sais que plus je visionnerai ce film, plus je l'aimerai mais je n'y peux rien, j'ai le souci du détail et il s'appliquera une fois encore à cette chronique...

       Je passe rapidement sur le fait d'avoir changé le titre pour utiliser celui d'une autre nouvelle de Jane Austen qui sonne plus comme Pride and Prejudice ou Sense & Sensibility à des fins purement commerciales. Je trouve ça ridicule mais si c'est ce qui a permis au réalisateur de produire le film, on lui pardonne. Je passe aussi sur ses déclarations dans la presse clamant que son film est, parmi toutes les adaptations de Jane Austen, l'une des seules valables ! Pour ce qui est du choix des acteurs en revanche, il faut sans conteste le féliciter pour celui de Kate Beckinsale. Elle est divine, magistrale, fine... Elle est Lady Susan. J'ai également apprécié le jeu des autres comédiens, avec une mention spéciale pour Tom Bennett qui, avec ce nom prédestiné, est hilarant en Sir James Martin. En revanche, j'ai trouvé Chloë Sevigny plus mauvaise que jamais mais heureusement nous la voyons assez peu.

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       Quelques passages sont également assez plats, avec une longue succession de différentes conversations mais adapter un roman épistolaire n'est pas une mince affaire et le réalisateur s'en sort malgré tout plutôt bien sur ce point-là en ajoutant ce qu'il faut d'action et de personnages. Pour fluidifier parfaitement le tout, il aurait malheureusement certainement fallu un film beaucoup plus long (ce qui, cela dit, n'aurait pas gêné la plupart d'entre nous je pense).

       La plupart des critiques ont mis l'accent sur l'humour du film qui est effectivement bien présent. S'il est surtout dû aux répliques intactes de la plume de Jane Austen, on peut tout de même en saluer la transposition à l'écran du réalisateur. Il a su respecter cela bien mieux que l'esprit de ses personnages et là, je ne parle plus seulement de petits détails gênants. Whit Stillman a choisi de faire de Lady Susan une héroïne avec laquelle on rit et à qui l'on pardonne aisément son comportement. Pour cela, il a atténué ses défauts, affadi les personnages qui l'entourent et changer la fin du roman, rien de moins. On essaie de nous faire croire que Lady Susan fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a et que ce livre serait en quelques sortes en pamphlet de défense des femmes qui n'avait à l'époque d'autres choix que de se vendre au meilleur mari possible. C'est complètement faux. Lady Susan trompe son premier mari, le ruine, multiplie les crasses à son beau-frère, couche avec le mari d'une de ses amies alors qu'elle est veuve depuis moins de trois mois et j'en passe. Pire que tout, ellelady susan, love and friendship, adaptation, jane austen, france, kate beckinsale
    n'aime pas sa fille, ne s'en est jamais occupée, la néglige et la dénigre. Lady Susan n'est pas une femme désespérée qui ruse pour se faire épouser parce que c'est son seul choix, c'est une femme égoïste et orgueilleuse qui est prête à n'importe quoi pour obtenir ce qu'elle veut. Je trouve que c'est là tout le piment du roman, tout le défi aussi de nous faire aimer cette histoire malgré son héroïne et tout cela a disparu du film. L'autre héroïne du roman, Catherine, qui ne se laisse jamais duper par sa belle-soeur et qui est l'autre femme forte finalement, rétablissant l'équilibre, est ici quasi insignifiante. C'est très certainement une interprétation qui plaira à certains et qui ne gênera aucunement ceux qui n'ont pas lu le roman mais il est bien dommage d'avoir dénaturer ainsi l'esprit du roman.

       Tout cela ne m'empêche d'attendre la sortie DVD avec impatience (déjà annoncé pour le 26 septembre en Angleterre) et d'avoir envie de revoir le film pour le juger peut-être un peu moins sévèrement.

     

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  • Murder Most Persuasive de Tracy Kiely

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    murder most persuasive,austenerie,jane austen,persuasion,tracy kielyTitre: Murder Most Persuasive

    Auteur: Tracy Kiely

    Langue: Anglais

    Roman: Persuasion

    Genre: Inspiration Moderne

    Note: 4,5/5

     

       Alors qu'elles viennent tout juste d'enterrer leur père, les filles Reynolds apprennent qu'un corps a été retrouvé sous la piscine de leur maison secondaire. Il s'agirait de l'ex-fiancé de l'aînée, disparu six ans plus tôt, après une soirée où toute la famille était présente. C'est donc tout naturellement que la police les soupçonne un à un. Et comme si ces épreuves n'étaient pas suffisantes, l'enquêteur principal n'est autre que l'ancien petit ami d'Ann, la cadette, qu'elle s'est laissée persuader de quitter plusieurs années auparavant mais qu'elle n'a jamais oublié. Ça commence à vous rappeler quelque chose?

     

       Ce livre est le troisième de la série et les deux premiers avaient été d'énormes coup de coeur. Ce fut un peu moins le cas pour celui-ci mais cela reste malgré tout dans le haut du classement des austeneries.

       Ce volume débute en suivant la trame de Persuasion de bien des manières. Du coup, forcément, j'en attendais beaucoup et c'est à mon avis de là que résulte ma déception. En effet, vers la fin de l'ouvrage, l'histoire se recentre sur l'enquête et le meurtre, ce qui est très bien par ailleurs, les évènements se précipitent et au milieu de tout ça, nous somme informés qu'Ann et Joe se sont remis ensemble. Pas de suspense, pas de scène romantique, d'angoisse, d'attente, de déclarations enflammées... Autant pour moi. De nombreux éléments qui semblaient prometteurs, comme l'équipière jalouse de Joe, disparaissent en cours de route et ne sont pas exploités. Du coup, je préférais lorsque les liens entre Tracy Kiely et Jane Austen s'entremêlaient sans cesse, plutôt que lorsqu'ils sont parallèles. 

       Mis à part cela, j'aime toujours autant la plume de cet auteur, sa finesse et son humour, ses nombreuses références à Jane Austen bien sûr, et son héroïne pétillante. S'il est plutôt clair que ce n'est pas pour le côté policier que je lis en priorité ces romans, je me rends compte que sans vraiment chercher à découvrir l'assassin, j'ai soupçonné à peu près tout le monde et la révélation m'a parue cohérente. Mention honorable pour le Murder Mystery donc.

       J'ai déjà le quatrième et dernier (pour le moment j'espère) opus dans ma PAL et j'ai hâte de retrouver Elizabeth. Je conseille chaudement cette série à toutes celles qui lisent l'anglais, en sachant que même si le niveau est accessible, il faut être capable de comprendre l'humour et les jeux de mots.

     

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  • Chroniques de Meryton d'Elizabeth Aston

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    austenerie,france,jane austen,français,chroniques de meryton,elizabeth aston,blogTitre: Chroniques de Meryton

    Auteur: Elizabeth Aston

    Langue: Français

    Roman: Orgueil et Préjugés

    Genre: Point of View

    Note: 2/5

     

       Chroniques de Meryton retrace l'histoire d'Orgueil et Préjugés du point de vue de Maria Lucas, la petite soeur de Charlotte. Il s'agit également du dernier roman d'Elizabeth Aston, qui nous a quitté en début d'année. 

       J'aimerais dire que j'ai aimé ce nouvel opus de l'auteur mais pour être honnête, je l'ai trouvé, au mieux, sans intérêt. Tout d'abord, Maria n'est pas Maria. Maria, ici, est extrêmement intelligente, plus qu'Elizabeth même. Oui, ça peut surprendre, je sais et vous vous demandez sûrement comment l'auteur justifie ce surprenant changement. Et bien c'est très simple, en fait, Maria fait semblant d'être idiote. Bref, je ne comprends pas l'intérêt de choisir l'un des personnages de Jane pour ne pas le respecter alors que l'auteur aurait très bien pu inventer n'importe quel habitant du village qui aurait été un témoin tout aussi crédible. Mieux encore, Maria n'est pas seulement un génie, elle est quasiment extralucide puisque dès la première rencontre, le soir du bal de l'assemblée, elle comprend que Caroline Bingley est éprise de Darcy qui s'en contre-fiche et n'a d'yeux que pour Lizzie. Du coup, tout est dit, ou presque. Elle aura d'ailleurs la même clairvoyance sur la première demande en mariage de Darcy, qu'elle devinera dès le lendemain ou encore sur la vraie nature de Wickham ! Si seulement elle avait arrêté de faire semblant d'être idiote pour mettre ses amies en garde !

       Et on ne s'arrête pas là sur le terrain des invraisemblances. On a, au choix, Charlotte Lucas qui sort au petit matin en chemise de nuit rejoindre Mr Collins pour qu'il la demande en mariage ou encore le colonel Fitzwilliam qui révèle à Maria les secrets les plus intimes de Georgiana. 

       Le seul élément de ce livre qui aurait pu être intéressant est l'idylle de Maria, secrètement fiancée. Malheureusement, il n'en sortira pas grand chose, l'échange de lettres est plat et on a du mal à entre-apercevoir le moindre sentiment entre eux. De plus, après avoir raconté tous les ragots du coin à son Henry, Maria les confie à son journal intime, alourdissant le récit de constantes répétitions. Et je ne vous parle même pas de la scène finale, dégoulinante de mièvrerie... 

     

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