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Jane's Adaptations

  • Coup de Foudre, Orgueil et Préjugés

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    paging mr darcy,coup de foudre orgueil et préjugés,mr darcy,convention jane austen,téléfilm jane austen,jane austen france,jane austen,adaptation,hallmark  Deuxième téléfilm du cycle Hallmark consacré à Jane Austen en 2024 que je vous présente ici, Coup de Foudre, Orgueil et Préjugés (ou Paging Mr Darcy), tout en restant un modèle de téléfilm de l'après-midi se révèle bien sympathique dans les petits détails.

       Le professeur Eloïse Cavendish est invitée à intervenir dans une convention autour de Jane Austen. C'est l'occasion pour elle d'essayer d'obtenir un poste à Princeton mais pour cela, elle va peut-être devoir mettre son aversion pour l'aspect frivole et costumé de l'évènement de côté...

       L'entrée en matière est  drôle et futée, avec une opposition des caractères qui évoque immanquablement celle d'Orgueil et Préjugés bien que le jeune homme ici ne soit pas le héros de notre histoire et que ce téléfilm ne soit pas non plus une réinterprétation du roman. Les clins d'oeil sont nombreux, et l'héroïne ferait une très bonne copie de notre Mr Darcy, mais l'hommage est plus général.

       J'ai évidemment aimé tout son discours sur Jane Austen et le fait que non, ce n'est pas unepaging mr darcy,coup de foudre orgueil et préjugés,mr darcy,convention jane austen,téléfilm jane austen,jane austen france,jane austen,adaptation,hallmark autrice de romans à l'eau de rose, comme son rappel que l'on trouve également des mariages dans Dickens et Shakespeare et que personne ne les qualifie d'auteurs de romances pour autant. Je ne peux pas être plus d'accord. Mais j'ai aimé aussi le point de vue général qui défend l'idée que l'on peut apprécier la critique de sociale dans l'oeuvre de Jane Austen ET la romance, que l'on peut être professeur d'université ET aimer se déguiser et s'amuser... Et que Jane Austen n'est pas victorienne au passage...

       La soeur, en revanche, est vraiment insupportable, un modèle d'égoïsme ! Je suis consciente que c'est voulu et qu'elle illustre parfaitement de nombreux personnages du même genre croisés chez Jane Austen mais vraiment, jusqu'à la fin, elle m'a tapée sur les nerfs et j'ai trouvé tout le monde bien trop indulgent avec elle.

       Je ne vous dévoile pas tous les petits moments en lien avec l'autrice, très plaisants, pour que vous puissiez les découvrir vous-même, mais j'ai évidemment beaucoup apprécié la visite de l'exposition... Et les allusions aux autres téléfilms de la chaîne sur le sujet m'ont bien amusée également. Ajoutez à cela un couple mignon tout plein (même si moins de maquillage aurait vraiment été bienvenue), interprétés par Mallory Jansen et Will Kemp, ainsi qu'un joli lieu de tournage et vous obtiendrez de quoi passer un moment agréable.

  • Les Chroniques de la Famille Bennet

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    les chroniques de la famille Bennett, an American in austen, Eliza Bennett, Nicholas Bishop, Sarah Ferguson, robin weaver   En 2024, Hallmark a décidé de dédier tout un cycle à Jane Austen. Ce n'est pas la première fois qu'ils le font, j'ai déjà parlé ici d'Amour, Orgueil et Préjugés par exemple (ou Unleashing Mr Darcy) et j'avoue que c'est un concept qui peut m'amuser à partir du moment où je sais ce que je regarde : un téléfilm divertissant de l'après-midi.

       Aujourd'hui, je vous parle des Chroniques de la Famille Bennet (ou An American in Austen) qui est temporairement disponible sur le Replay de TF1.

       Harriet, bibliothécaire et passionnée de Jane Austen, rêve de rencontrer Mr Darcy. Alors, quand son petit ami, pourtant adorable, lui demande de l'épouser, elle ne sait que répondre. Peut-être lui faudra-t-il alors vivre son fantasme de toujours pour se rendre compte de ce qu'elle a...

       Voilà une petite austenerie visuelle, sur un principe assez similaire à celui de Lost in Austen, qui ne démérite pas. J'ai eu un peu peur au début, mis un tout petit peu de temps à entrer dedans, avant de m'adapter au côté parodique et de me rendre compte que personne ne se prend au sérieux dans ce film. Et ça se révèlera être indéniablement son point fort. Je me suis vraimentles chroniques de la famille bennett,an american in austen,eliza bennett,nicholas bishop,sarah ferguson,robin weaver amusée et j'ai apprécié l'humour de ce téléfilm.

       Une partie du casting est anglaise, on a même droit à une apparition de Sarah Ferguson, les scènes sont tournées entre la Bulgarie et l'Irlande pour la plupart et les décors sont très beaux, bref un vent British souffle quand même discrètement sur cette adaptation. Bon, je n'ai pas été très impressionnée par leur Darcy, c'est vrai, ni par l'acteur, ni par le rôle. Pour que la leçon soit vraiment interessante, j'aurais aimé que l'héroïne se trouve face à un Darcy plus proche de l'original alors qu'ici, il se ridiculise un peu et il n'est pas si difficile de lui résister je trouve.

       Enfin, j'ai aimé l'explication qu'Harriet donne de ses connaissances de l'intrigue, ça fonctionne très bien, ainsi que la façon dont cela va être utilisé par la suite, avec surprises et rebondissements. J'aurais même aimé que ce soit un petit peu plus long parce que je ne me suis pas ennuyée une seconde.

       Voilà, moi qui peut être très critique par ailleurs, surtout lorsqu'il s'agit de Jane Austen, je peux aussi être parfois très bon public. Si c'est votre cas aussi, n'hésitez pas à le regarder.

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  • Austenland

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    austenland,austenerie,adaptation,film,keri russel,j.j. feild,jennifer coolidge,georgia king,jane seymour   Bien que ce film soit sorti depuis plus de dix ans, et que j'ai pu le visionner à plusieurs reprises, je n'avais jamais pris le temps de le chroniquer ici. Après m'être sacrifiée pour le revoir, ce sera donc maintenant chose faite.

       Nous sommes dans le cas assez amusant, qui s'est développé depuis Bridget Jones, d'une adaptation non pas directement de l'oeuvre de Jane Austen mais d'une austenerie. C'est pour moi très représentatif de la popularité de notre chère Jane. J'avais bien aimé le livre qui plus est mais ma lecture remonte maintenant bien trop loin pour que je puisse m'attarder sur la réussite de son adaptation ou pas, je ne pourrai donc juger que le film en lui-même, et c'est peut-être tout aussi bien.

       Pour autant que je m'en souvienne, j'ai l'impression d'avoir plus aimé ma séance que ce ne fut leaustenland,austenerie,adaptation,film,keri russel,j.j. feild,jennifer coolidge,georgia king,jane seymour cas, il y a quelques années. Jane est une jeune américaine rêveuse, romantique et grande adoratrice de Jane Austen. Après une énième déception, elle décide de claquer toutes ses économies pour se rendre en Angleterre, dans une propriété qui propose de vous plonger dans la Régence et de vous faire rencontrer Darcy.

       Et qui n'a pas rêvé d'être l'héroïne d'un roman de Jane Austen... 

       Ce que j'ai aimé dans ce film, et qui m'avait peut-être moins plu quand j'étais plus jeune, c'est austenland,austenerie,adaptation,film,keri russel,j.j. feild,jennifer coolidge,georgia king,jane seymourque l'accent a été mis sur la comédie plutôt que sur la romance et franchement, j'ai ri. Une grande partie de cet effet comique est assumé par Jennifer Coolidge, que j'adore, mais pas seulement. Honnêtement, tout le casting est excellent. Jane Seymour, dans un rôle que je ne me serais pas attendue à la voir tenir, Georgia King qui sautille partout comme un jeune cabri et Keri Russell et J.J. Feild qui sont les parfaits contrastes à tout ce ridicule.

       Et à noter, parce que j'aime bien ce genre de petits détails, que Rupert Vansittart, qui joue le mari de Jane Seymour, n'était autre que Mr Hurst dans Pride and Prejudice 1995.

       J'ai aimé aussi le soin apporté aux détails, aux décors, à la photographie. Le petit cottage est unaustenland,austenerie,adaptation,film,keri russel,j.j. feild,jennifer coolidge,georgia king,jane seymour rêve, les paysages sont magnifiques, comme les intérieurs, bien que souvent surchargés volontairement. Je pourrais passer des heures à les détailler, comme la chambre de Jane aux États-Unis d'ailleurs, envahie de goodies austeniens, coussins, poupées et autres photos grandeur nature de Colin Firth...

       Pour conclure, quelques petites mots sur la romance, que j'ai trouvé mignonne et c'était déjà bien suffisant. Ce n'est pas un grand film, c'est certain, mais je trouve qu'il a bien vieilli et vous n'êtes pas à l'abri de passer un moment agréable.

  • Persuasion 1995

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    persuasion,persuasion 95,persuasion 1995,jane austen,jane austen france,adaptations,amanda root,ciaran hinds   Je n'avais jamais écrit mon avis sur cette adaptation et c'est peut-être tant mieux parce que je pense que je suis plus indulgente aujourd'hui que je ne l'aurais été lors de mon premier visionnage. Ce qui ne veut pas dire pour autant que j'ai adoré !

       Je pense que c'est une adaptation qui a ses mérites, et qui en avait surtout beaucoup à l'époque où elle a été tournée. Malgré tout, elle n'a pas très bien passé l'épreuve du temps, et j'ai du mal à croire qu'elle est sortie la même année que le Pride and Prejudice avec Colin Firth ou le Emma avec Gwyneth Paltrow. L'image est datée et même la façon de jouer est datée. Il est certain cependant que c'est, sans coller complètement au roman (mais on en reparlera), la plus fidèle des trois dernières adaptations de Persuasion. Même les atmosphères sont fidèles à l'époque, avec l'éclairage à la bougie pour les scènes nocturnes. Ce n'est pas très satisfaisant visuellement mais cela plaira sûrement aux grands défenseurs de la fidélité.

       Le casting est assez interessant, bien que trop vieux (sauf l'acteur qui joue le cousin de Anne,persuasion,persuasion 95,persuasion 1995,jane austen,jane austen france,adaptations,amanda root,ciaran hinds créant un contraste plutôt mal venu). J'ai eu plaisir à retrouver la tante Petunia de Harry Potter dans le rôle de Mrs Croft (Fiona Shaw) ou encore la même actrice qui joue Maria dans Mansfield Park 99 (Victoria Hamilton) et qui est ici Henrietta. Elle jouait même Mrs Forster dans Pride and Prejudice 95 ! Ciaran Hinds fait un bon Capitaine et, contrairement à la première fois, je lui trouve beaucoup de charme, que voulez-vous, je vieillis...

       Mais la façon dont est dépeinte Anne ne me convient pas du tout. On dirait une petite chose appeurée, voire suppliante devant le Capitaine, plutôt imposant et charismatique, et elle passe son temps les yeux écarquillés. Certes, on sent bien sa déprime mais on ne voit ni son esprit, ni son intelligence, ni ses qualités d’observation. Elle est juste passive à en être ridicule. 

       Pour ce qui est de la réalisation elle-même, je n'ai pas du tout aimé non plus les effets de caméra qui bouge, heureusement peu nombreux. Mais j'ai surtout trouvé que ça manquait cruellement de rythme et d'humour. Il y avait trop de blanc, trop de langueur. C'est une adaptation un peu fade en somme.

        Malgré tout, j’ai bien aimé. Je sais que je n'en donne pas vraiment l'impression parce que je persuasion,persuasion 95,persuasion 1995,jane austen,jane austen france,adaptations,amanda root,ciaran hindspointe tout ce qui ne vas pas mais cette adaptation montre quand même qu’en 1h40 de film, en choisissant les bonnes scènes, on peut faire quelque chose d'à la fois fidèle et plaisant.

       Mais alors, pourquoi changer la fin ? Vraiment, ça m'interroge. Quand on a choisi de coller à ce point au texte original pourquoi, tout à coup, et au meilleur moment, s'en éloigner ? La scène du concert est ridicule, Mr Elliot est soi-disant ruiné, le Capitaine vient demander à Anne si elle va vraiment épouser son cousin... Autant d'éléments inventés de toute pièce (ou presque). Et on dirait que si Anne ne court pas après la Capitaine, et qu'ils ne s'embrassent pas en pleine rue, aucune adaptation n’est complète !

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