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Jane Austen is my Wonderland

  • Donald Sutherland

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    Donal sutherland, acteurs austenien, orgueil et préjugés, Pride and préjudice, Jane Austen France, Jane Austen is my wonderland   Parce qu'il vient de nous quitter et que nous avons la chance de pouvoir le compter parler les acteurs austeniens, le moment me semble approprié pour rendre hommage à l'excellent acteur qu'était Donald Sutherland. Mais si, souvenez-vous, Donald Sutherland, c'est notre Mr Bennet dans l'adaptation d'Orgueil et Préjugés de 2005.

       Né le 17 juillet 1935 à Saint-Jean, au Canada, il vit avec sa famille dans une ferme à Lakeside avant de déménager pour la Nouvelle-Écosse où il passe son adolescence, marquée par plusieurs maladies graves.

       À l'université, il obtient un diplôme en art dramatique (et en ingénierie) et fait partie d'une troupe de théâtre. Encouragé par un critique local, il s'inscrit en 1957 à la Royal Academy ofdonal sutherland,acteurs austenien,orgueil et préjugés,pride and préjudice,jane austen france,jane austen is my wonderland  Dramatic Art de Londres.

       Rendu célèbre par des films tels que Les Douze Salopards en 1967, MASH et De l'or pour les braves en 1970, il a une carrière qui s'étend sur près de soixante-dix ans, compte des dizaines et des dizaines de films et traverse les générations. Il incarnera même le Président Snow dans la trilogie Hunger Games.

       Il a été l'un des huit porteurs du drapeau olympique en 2010 pour la cérémonie d'ouverture des Jeux de Vancouver au Canada et membre du jury du Festival de Canne en 2016. Il a reçu de très nombreux prix pour son travail au fil des ans mais n'a jamais obtenu la moindre nomination aux Oscars. Oubli en partie réparé avec l'attribution d'un Oscar d'honneur en 2017.

       Trois de ses enfants ont suivi ses traces et sont également acteurs, dont le plus connu est Kiefer Sutherland, héros de la série 24 heures chrono. Il est mort le 20 juin 2024 à l'âge de 88 ans, des suites d'une longue maladie.

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  • Northanger Abbey (Place)

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       Northanger Abbey, en plus d'être le titre du livre et oserai-je dire, l'un de ses personnages principaux, est également la demeure familiale des Tilney, dans laquelle Catherine va se voir invitée. Mais alors que son esprit romanesque imagine la demeure gothique et qu'Henry Tilney lui prévoit bien des frissons, Catherine va être plutôt déçue de ce qu'elle va découvrir:

       "Le mobilier avait la profusion et l'élégance du goût moderne. La cheminée, qu'elle s'était attendue à trouver d'une grande ampleur et chargée de lourdes sculptures des temps anciens, était réduite à la taille d'une Rumford dont les plaques de marbre étaient simple quoique fort belles et surmontées d'une décoration en très belle porcelaine anglaise. Quant aux fenêtres, qu'elle regarda avec une confiance particulière à force d'entendre le général dire qu'il avait eu la déférence d'en conserver le style gothique, elles correspondaient encore moins à ce qu'elle avait imaginé. Certes, leur ogive avait été conservée, elles étaient de style gothique, c'étaient peut-être même de véritables croisées, mais toutes les vitres en étaient si grandes, si claires, si lumineuses! Pour une imagination comme celle de Catherine, qui s'était plu à espérer les croisillons de châssis les plus petits possibles, la maçonnerie la plus lourde, les vitraux recouverts de saleté et de toiles d'araignées, la différence &tait particulièrement affligeante."

     

    Northanger Abbey dans les Adaptations:

       Northanger Abbey, dans l'adaptation de 1986, est représentée par Bodiam Castle dans l'East Sussex. Ce château, construit en 1385 et bel exemple de l'architecture médiévale, frappe sans aucun doute l'imagination, même s'il ne ressemble pas vraiment à la description de Jane Austen.

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    Photo: Antony McCallum

     

       Dans l'adaptation de 2007, c'est Lismore Castle dans le comté de Waterford en Irlande, qui aura cette fois l'honneur de camper la célèbre abbaye.

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    *Réedition d'un billet de 2012

  • Mais à quoi ressemblait Jane Austen?

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       Jane Austen est un véritable mystère! On jane austen,apparence,national portrait gallery,cassandra,portrait,rice portraitsait peu de choses d'elle et de sa vie, la plupart de ses lettres ont été brûlé par sa soeur Cassandra et, il faut bien se l'avouer, nous ne savons même pas vraiment à quoi elle ressemblait! Il n'existe en fait en tout et pour tout qu'un seul portrait de Jane, inachevé, dessinait par Cassandra en 1810, dont on soit sûre qu'il s'agisse réellement d'elle. Et même celui-ci n'est pas des plus fiables, ses nièces le trouvant très peu ressemblant. Ce dessin a été maintes fois réutilisé, amélioré ou modifié au cours des années et trône aujourd'hui à la National Portrait Gallery.

       Cassandra a également dessiné sa soeur de dosjane austen,apparence,national portrait gallery,cassandra,portrait,rice portrait en 1804 et même si j'affectionne particulièrement cette représentation, il faut bien avouer qu'elle ne nous éclaire pas beaucoup sur l'apparence de Jane.

       Dans la deuxième édition de Mansfield Park, datant de 1833, nous retrouvons la silhouette d'une jeune femme mais rien ne nous confirme qu'il s'agisse expressément de celle de Jane.

       Toutes les autres représentations qui se réclament de Jane par la suite, ont une provenance plus ou moins douteuse et le débat continue pour savoir si oui ou non il s'agit bien d'elle!!

       On pourrait alors se dire qu'il doit au moins exister des descriptions de Jane faites par ses proches, mais même celles-ci se contredisent les unes les autres, et ceux qui connaissant la fiabilité des témoins oculaires ne s'en étonneront pas!! Certains la disent blonde, d'autre châtain, certains la décrivent avec la peau claire, d'autre avec la peau hâlée... Ce qu'il en ressort finalement est qu'elle était certainement grande et mince, les cheveux bouclés et plutôt bruns. Ses yeux devaient être noisette, sa bouche et son nez plutôt petits et ses pommettes saillantes. Elle n'était pas considérée comme une grande beauté mais pouvait sans nul doute être très attirante! Voilà tout ce que nous savons de l'apparence de Jane, et comme toujours, c'est bien peu.

     

    *Réédition d'un billet de 2011

  • Lettre d'Elinor Ferrars à Elizabeth Bennett

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    correspondance d'autrefois, Jane Austen, Jane Austen France, Jane Austen is my wonderland, fleur hanna, chère jane, une romance épistolaire   En 14 ans de blog, j'ai eu le temps de lancer un grand nombre de projets et l'un d'entre eux me tenait particulièrement à coeur. Il s'agissait de Correspondance d'Autrefois, où chaque participante avait choisi d'incarner un personnage de son choix. Pour ma part, j'étais Elinor, après son mariage avec Edward, et j'échangeais avec Eiluned, qui organisait ce challenge avec moi.

       Il y a quelques jours, j'ai été amenée à me souvenir de tout cela au cours d'une conversation avec l'autrice Fleur Hana, pour des raisons dont je vous reparle très vite, et j'ai eu envie de repartager ici ma première lettre en tant qu'Elinor, en faisait appel à toute l'indulgence dont vous êtes capable...

     

    Barton Cottage, avril ....

       Ma très chère Lizzy,

     

       Je suis impardonnable de n’avoir donné aucune nouvelle récemment mais je garde tout de même l’espoir que vous ne serez pas trop fâchée contre votre vieille amie. Depuis la naissance de notre petit Charlie, j’ai eu tant de choses à faire et tant à m’émerveiller que j’en suis arrivée à mettre de côté même les activités qui me tiennent le plus à cœur, telle notre si précieuse correspondance. Et voilà que plus d’une année s’est déjà écoulée. Je suis impatiente d’avoir de vos nouvelles et de connaître toutes les histoires de Meryton et de Longbourn.

       Tout le monde se porte-t-il bien ? Continuez-vous toujours vos longues balades dans la campagne que nous aimions tant partager autrefois ? Je n’ai pas entendu parler d’un homme chanceux qui aurait épousé l’esprit le plus vif de toute l’Angleterre mais qui sait ce qui a pu se passer au cours de toute une année. Je chéris cependant l’espoir que vous n’auriez pas laissé passer un tel évènement sans m’écrire tout en souhaitant que vous trouviez rapidement un aussi grand bonheur que le mien.

       Vous serez heureuse d’apprendre que Charles court déjà partout et qu’il donne des ordres aux poules avec beaucoup d’aplomb pour son jeune âge ! Edward est apprécié de sa paroisse et prend son travail très à cœur. Je l’aide du mieux que je peux en rendant visite aux personnes malades et aux plus démunis.

       Quant aux autres, tout le monde se porte for bien. Marianne et le Colonel sont partis pour Paris. Je vous laisse imaginer dans quel état d’excitation elle se trouvait. Et pour ne rien arranger, elle a emmené avec elle Margaret, qui est maintenant une belle jeune fille de seize ans et qui, si l’on en croit Marianne, reviendra certainement fiancée à un Comte ! Comme vous le voyez, si Marianne s’est assagie et est aujourd’hui aussi heureuse que l’on peut l’être auprès du Colonel, elle n’en a pas tant changé que cela pour autant. Et bien que j’aime toujours autant ma vie ici et le calme de la campagne, il m’arrive parfois d’envier ma sœur, son caractère passionné et sa vie si trépidante.

       Après avoir toujours été si raisonnable par le passé, j’apprends à m’accorder plus de libertés maintenant que nos plus gros ennuis sont derrière nous. J’essaie de rendre visite à ma mère aussi souvent que possible pour qu’elle ne se sente pas trop seule et elle est toujours ravie de voir Charlie. Elle semble supporter sa situation à merveille et je la trouve la plupart du temps d’excellente humeur. Elle est aussi plus encline qu’avant à se mêler à la société et contre toute attente, passe beaucoup de temps chez les Middleton, avec Mrs Jennings. Marianne, si elle était là, dirait sûrement que notre mère doit être bien désespérée pour apprécier cette compagnie mais personnellement, je me réjouis qu’elle ait une amie à qui parler.

       Mais il s’est passée ici des choses bien plus étonnantes encore ma chère et je suis sûre que vous seriez bien en peine de deviner qui nous a rendu visite la semaine passée. Alors qu’Edward était en visite chez l’un de ses paroissiens, quelle ne fut pas ma surprise de voir apparaître, dans la cour de notre cottage, un magnifique équipage avec à son bord nulle autre que Mrs Ferrars. Elle s’est montrée égale à elle-même, s’est très vaguement excusée de ne pas nous avoir informé de sa visite qui se serait décidée au dernier moment semble-t-il, quoi que tout en me donnant l’impression que j’aurais pourtant du l’anticiper. Elle a ensuite demandé, que dis-je, exigé d’être présentée au petit Charles qu’elle n’avait toujours pas vu depuis sa naissance. Elle l’a regardé sous toutes les coutures sans même daigner le prendre dans ses bras, a déclaré qu’il avait un vague air de son défunt mari, parut satisfaite et s’en alla comme elle était venue, sans plus de cérémonie et sans ajouter un mot. Puisque je ne vous ai jamais rien caché et que vous êtes informée de tout ce qu’il a pu se passer, vous imaginez aisément ce qu’a pu m’inspirer cette visite. Edward a paru presque choqué lorsque je la lui ai relatée et nous nous interrogeons tous deux sur sa signification et les répercussions éventuelles que cela pourrait avoir dans le futur. Vous n’êtes pas sans savoir non plus qu’Edward avait été gracieusement pardonné mais la façon dont sa famille continuait à me traiter comme une intruse parmi eux avait fini par avoir raison de sa patience. Nous ne les avions guère revus depuis. Peut-être qu’être la mère du nouveau Charles Ferrars me vaudra à l’avenir plus de considération et sera l’amorce d’une réelle et complète réconciliation. Pas que je l’attende pour moi, je me passe très bien de fréquenter sa famille comme vous vous en doutez, mais je l’espère néanmoins pour Edward car, bien qu’il n’en dise jamais rien, je sais que ces évènements l’ont peiné et à quel point il souffre de la situation actuelle. Mais peut-être ne savez-vous pas que Lucy, après plus de deux ans de mariage, n’a toujours pas eu la joie de devenir mère et je pense que c’est en partie à cela que nous devons cette visite impromptue. Il semblerait que Mrs Ferrars commence à s’inquiéter sérieusement du fait que Robert n’ait toujours pas d’héritier et, selon Mrs Jennings, de ce que la bonne société londonienne commence à s’interroger de ne pas voir le petit Charles traité comme l’héritier légitime qu’il est. Nous attendons avec impatience de savoir ou cela va tous nous mener.

       Je vous en prie, chère Lizzy, écrivez-moi vite et ne m’épargnez aucun détail de ce qui fait votre quotidien et votre bonheur afin que j’ai l’impression de le partager un petit peu avec vous.

     

       Votre affectionnée, Elinor Ferrars.

     

       Et si vous ne pouvez vraiment pas attendre pour savoir de quoi j'ai bien pu parler avec Fleur Hanna, ou que vous vous en doutez déjà... suivez le lien.