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jane austen - Page 24

  • Raison et Sentiments, le manga

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    raison et sentiments,austenerie française,austenerie,manga,stacy king,po tse,jane austenTitre : Raison et Sentiments 

    Adaptation : Stacy King

    Illustrations : Po Tse

    Langue : Français

    Roman : Raison et Sentiments

    Genre : Manga

    Note : 3,5/5

     

       Ce genre de transposition, vous commencez à le savoir, je suis plutôt fan. Je trouve ça amusant et rafraîchissant et celui-ci ne fait pas exception. Pourtant, avant même d'entamer ma lecture, quelques petites choses me gênent. D'abord, il s'agit des mêmes auteurs que pour le manga Orgueil et Préjugés, ce qui compte tenu de la qualité de l'adaptation du texte n'est pas forcément une bonne nouvelle mais le pire est que les droits français ont été vendus à deux éditeurs différents. Et là, j'ai envie de direraison et sentiments,austenerie française,austenerie,manga,stacy king,po tse,jane austen "WTF" (oui, j'en deviens vulgaire). D'accord, je suis sûrement un peu trop maniaque avec mes livres mais ici, les deux mangas qui sont côte à côte dans ma bibliothèque austenienne n'ont même pas le même format !! Et si on aurait pu au moins espérer échapper au changement de couverture, c'est raté. Chez Nobi-Nobi on en remet même une couche dans le rose bonbon et le cucul la praline. Beurk ! En revanche, là où ils font mieux que chez Soleil, c'est qu'on retrouve le sens de lecture traditionnel du manga. Alléluia.

       Bien, assez d'onomatopées comme ça. En commençant ma lecture, j'ai trouvé que tout était très exagéré, les premières scènes sont vraiment too much, avant de me rappeler que c'est un peu le principe du manga. Ça a au moins l'intérêt de mettre en avant l'humour et le ridicule plutôt que le romantisme pour une fois, ce qui me réjouit même si je me demande quelle image cela donne du livre à quelqu'un qui ne l'aurait pas lu. Le texte est moins mal adapté que ce que je craignais même s'il y a clairement des problèmes de traduction (non, Brandon n'a pas été marié une première fois, il a seulement déjà été amoureux), et les dessins sont toujours aussi beaux mais je n'aurais pas été contre plus de "chibis" (petit personnage simplifié pour mettre en avant une scène comique ou un comportement ridicule).

       En résumé, je m'attendais à tellement pire que j'ai finalement apprécié ma lecture. On est loin du chef d'oeuvre de Jane Austen mais il pourrait difficilement en être autrement. 

       Et pour vous faire votre propre opinion, Nobi Nobi vous offre le premier chapitre :

     

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  • Pride and Prejudice and Zombies, le film

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    pride and prejudice,orgueil et préjugés,jane austen,zombie,orgueil et préjugés et zombies,pride and prejucide and zombies,sam riley,matt smith   Pour commencer, et même si j'ai détesté le livre, je faisais partie de ceux qui avaient de grands espoirs pour ce film et je continue à penser que l'idée était bonne et qu'il y avait quelque chose de génial à faire. Malheureusement, ça n'a pas été fait ici...

       Le problème principal de cette adaptation est que le mélange des genres n'est absolument pas équilibré et la sauce ne prend pas. Certaines scènes d'époque, de combat, de romantisme, dramatiques sont très bonnes mais le tout manque de cohérence. Malgré tout, le résultat aurait pu être sympa si le film n'était pas quasi totalement dénué d'humour. Au lieu d'exploiter le potentiel humoristique déjà bien présent dans l'oeuvre originale de Jane Austen, l'auteur de cette parodie, et le réalisateur à sa suite, se sont pride and prejudice,orgueil et préjugés,jane austen,zombie,orgueil et préjugés et zombies,pride and prejucide and zombies,sam riley,matt smithcontentés d'insérer quelques vannes idiotes d'humour de base à l'américaine. Non seulement ça ne m'a même pas fait sourire mais ça rend certains passages totalement ridicules. C'est d'autant plus décevant que, je le répète, tout le potentiel était là pour faire un film qui déchire mais il est évident que n'est pas Jane Austen qui veut. 

       Et le casting n'était pas le moindre des points forts de cette adaptation. Nous avons une brochette d'acteurs plus géniaux les uns que les autres et pourtant certains semblent perdus, d'autres sont totalement inexistants. Honnêtement, je ne le leur reproche pas et cela ne remet pas en cause leur talent mais on sent jusque dans leur jeu le manque de cohérence du film. pride and prejudice,orgueil et préjugés,jane austen,zombie,orgueil et préjugés et zombies,pride and prejucide and zombies,sam riley,matt smithBon, sûrement qu'un visionnage de plus suffirait à me faire tomber amoureuse de Sam Riley, mais dans le cas de Colin Firth, et même de MMF, il ne m'avait fallu, comme Lizzie, qu'un regard... Le seul qui tire véritablement son épingle du jeu est Matt Smith, extraordinaire et très largement au-dessus de la mêlée. Il est tout ce que le film aurait dû être.

       Le format film est comme toujours peu adapté à la richesse de l'oeuvre et des scènes m'ont cruellement manquée comme la visite de Pemberley ou la danse d'Elizabeth et Darcy mais j'ai quand même aimé certaines idées, notamment celles qui tournent autour de Wickham. La fin m'a également bien plue et je pense que finalement tout le film aurait gagné à abandonner le pastiche et à basculer franchement du côté réellement horrifique de l'histoire.

     

       Le film sort aujourd'hui en DVD en France avec un sous-titrage en français (sur le doublage, j'ai un doute, à vérifier directement au visionnage) et je pense malgré tout qu'il reste incontournable dans une DVDthèque austenienne.

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  • Letters to Alice on First Reading Jane Austen by Fay Weldon

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    letters to alice,fay weldon,letters to alice on first reading jane austen,jane austenTitre: Letters to Alice on First Reading Jane Austen

    Auteur: Fay Weldon

    Langue: Anglais

    Genre: Analyse

    Note: 3,5/5

     

       La nièce (imaginaire) de l'auteur lui fait part de sa difficulté à lire et aimer Jane Austen et en même temps de son envie d'écrire elle-même un roman. Sa tante lui répond sur ses sujets mais disserte également sur la littérature en général et la vie des auteurs et c'est ces lettres qui sont regroupés dans cet ouvrage.

       Fay Weldon est une sommité dans la monde austenien et j'avais donc très envie de découvrir ce qu'elle avait à dire sur Jane Austen. De plus, nous les janéites, avons souvent étaient confrontées à des gens qui ont du mal à comprendre toute la magie de la plume de l'auteur et j'espérais également y trouver des réponses à leur apporter. Certains passages de ce livre sont proprement passionnants. Bien que je connaisse déjà bien les moeurs de l'époque, l'auteur nous projette littéralement à la place d'une femme de la fin du dix-huitième siècle avec des faits précis et nous aide à comprendre bien des choses. Ce qu'elle dit de l'écriture et de la littérature, la façon dont elle la représente comme une citée imaginaire m'a beaucoup parlé, d'autant que la nièce s'appelle Alice alors c'est un peu comme si elle s'adressait directement à moi non ?

       Bien sûr, il y a des passages un peu plus rébarbatifs et j'avoue que je n'ai pas aimé le ton condescendant de l'auteur envers la jeune femme. Elle la prend souvent de haut même si elle fait amende honorable à la fin. Quelques informations, que je sais fausses, sont énoncées comme des vérités et elle raconte parfois la fin d'un livre ou l'autre de Jane Austen ce qui, à mon sens, n'est pas la meilleure manière de donner envie aux gens de le lire. 

       Malgré ces petits défauts, j'en retiens surtout le positif, l'humour de l'auteur et quelques passages surlignés que tout fan de Jane Austen devrait avoir lu.

     

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  • The Beresfords de Christina Dudley

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    mansfield park,jane austen,austenerie,jane austen france,christina dudleyTitre: The Beresfords

    Auteur: Christina Dudley

    Langue: Anglais

    Roman: Mansfield Park

    Genre: Adaptation Moderne

    Note: 3,5/5

     

       La famille Beresford a la gentillesse de recueillir chez elle la jeune Frannie Price pendant que sa mère enchaîne les cures de désintoxication. Elle va ainsi vivre avec sa tante, son mari et les enfants de celui-ci. Vous l'avez compris, The Beresfords est une adaptation moderne de Mansfield Park. J'avais hâte de lire ce roman parce que le fait que l'auteur n'est pas choisi Orgueil et Préjugés est déjà rafraîchissant en soi. À cela s'ajoute mon indéfectible optimisme qui me permet toujours d'espérer qu'un jour ou l'autre, une austenerie ou même un relecture de l'original, me feront aimer un peu plus Fanny et Edmund...

       Pour transposer l'histoire à notre époque en gardant une trame similaire, l'auteur a choisi de placer l'action dans une famille très croyante et pratiquante et même moi qui suis croyante, ça m'a parfois agacé alors je n'imagine même pas l'effet sur quelqu'un qui préférait ne pas entendre parler de religion ! De plus, malgré ce contexte particulier ou parfois même à cause de ce contexte-ci, il y a plusieurs choses qui pour moi ne passent pas. Autant ça ne me choque pas que Fanny soit amoureuse de son cousin dans l'original parce que ce sont les moeurs de l'époque, autant ici, une jeune fille qui a été élevé avec un jeune homme considéré comme son cousin, dès l'enfance, même s'ils n'ont pas de réel lien de sang, c'est juste inconcevable pour moi. Quant à Edmund, que j'ai toujours autant envie de secouer, qu'il épouse Caroline Grant/Mary Crawford est déjà assez décevant en soi mais qu'il divorce puis devienne pasteur ?!

       En revanche, Christina Dudley ne se trompe pas dans la retranscription des caractères et voir évoluer ses personnages à notre époque est plutôt amusant. La lecture du roman est agréable, si on arrive à mettre certains bémols de côté, et plaira également à ceux qui n'ont pas lu l'original je pense. En fait, elle a peut-être même réussi à me faire un petit peu plus aimer Fanny/Frannie, ou avoir un peu plus pitié d'elle, même si je ne sais pas si c'est mieux. En effet, je trouve sa description plus franche et honnête, l'auteur n'hésitant pas à nous décrire ses limites, ce qui permet parfois de mieux la comprendre.

       Et nous en arrivons à l'épineux problème Eric Grant/Henry Crawford. Si vous ne voulez pas être spoilée, je vous conseille d'arrêter là votre lecture mais si comme Cassandra Austen et moi, vous pensez que Fanny aurait dû laisser une chance à Henry, alors je sais que vous ne pourrez pas vous empêcher de lire... Comme dans l'original, il arrive ici un moment où on commence à vraiment apprécier Eric/Henry et où on espère plus avant que tout s'effondre. Dans l'oeuvre de Jane Austen, je dois dire que c'est déjà assez frustrant mais ici c'est pire parce que l'auteur, dans un bon esprit de charité chrétienne s'emploie à démonter qu'Eric n'est pas vraiment responsable. Bon, on veut bien croire qu'il a couché avec la cousine de Frannie par inadvertance mais quand même... Qu'à cela ne tienne, nous avons également droit à un épilogue (cucul la praline, il n'y a pas d'autre mot, soi dit en passant) dans lequel nous retrouvons Eric complètement transformé (oui, il emmène ses enfants au camp d'été chrétien). Et là, franchement, c'est pas sympa. Parce qu'accepter que Fanny choisisse Edmund quand Henry prouvait qu'elle avait raison sur lui, c'était une chose mais si là il devient parfait... Bon, cela dit, soyons honnête: parfait il est quand même moins attirant qu'en mauvais garçon...

     

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