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austenerie - Page 3

  • Ladies of the House de Lauren Edmondson

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    Jane Austen, ladies of the house, Lauren Edmonson, austenerie, raison et sentiments, sense and sensibility, réécriture moderneTitre : Ladies of the House

    Auteur : Lauren Edmondson

    Langue : Anglais

    Genre : Réécriture Moderne

    Roman : Raison et Sentiments

    Note : 3,5/5

     

       Alors que la famille Richardson commémore la disparition de leur père et mari, le sénateur Gregory Richardson, le scandale ne trouve pas de meilleur moment pour éclater. Il serait mort dans les bras dans sa maîtresse, et pire encore, il aurait détourné de l'argent public pendant des années !

       Ce que j'ai trouvé très interessant, c'est le choix du cadre pour la transposition, la haute société de Washington et le milieu politique. Je trouve non seulement que cela fonctionne très bien mais également que c'est un environnement assez riche pour y implanter de nombreuses intrigues. J'ai juste trouvé perturbant que les filles appellent leur mère par son prénom. Je ne savais jamais qui était qui !

       L'autre point fort du roman, c'est qu'il nous rappelle à quel point il s'agit d'un roman centré sur les femmes (il suffit de voir le titre) et des femmes fortes. C'est sûrement plus facile à constater à notre époque, où l'on comprend mieux les enjeux, qu'à celle de Jane Austen où il nous est facile de critiquer Mrs Dashwood par exemple, qui échoue à protéger Marianne de ses rêveries d'adolescente. Mais cette femme vient de perdre son mari et d'être chassée de chez elle ! Malgré ses faiblesses, elle n'en est pas moins courageuse. C'est pour cela aussi que j'aime les austeneries, jamais elles n'égaleront le talent de l'original mais elles offrent parfois des points de vue qui nous aident à mieux en saisir toutes les nuances. Ici, la mère m'a beaucoup amusée d'ailleurs, elle n'est pas aussi naïve qu'elle le laisse paraître et les filles sont bien décidées à ne pas se laisser définir par un homme, y compris leur père. Enfin, la relation entre les deux soeurs est également joliment esquissée même si c'est plutôt Wallis (Marianne) qui donne une leçon de vie à Daisy (Elinor) dans ce roman.

       Ce que j'ai moins aimé, c'est que le personnage de Daisy n'a pas la droiture de celui d'Elinor, ce qui aurait pourtant été plus qu'approprié dans ce milieu politique. Et comme, en plus, c'est certainement l'un de mes personnages préférés de Jane Austen et qu'ici l'histoire est racontée de son point de vue, c'était d'autant plus décevant. Les histoires d'amour ne sont pas vraiment passionnantes non plus alors que c'est quand même une part essentielle de l'intrigue, vous en conviendrez, et plus j'avançais dans ma lecture, plus je me détachais de Raison et Sentiments, je dois dire. Finalement, le côté politique, réussi, est un peu au détriment du reste. 

     

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  • Mr Darcy's Night Before Christmas by Julie Petersen and Sheryl Dickert

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    mr Darcy's night before Christmas, Julie Petersen, Sheryl dickers, orgueil et préjugés, pride and prejudice, austenerie, austenerie de noël, Jane Austen, noëlTitre : Mr Darcy's Night Before Christmas

    Auteur : Julie Petersen

    Illustrateur : Sherly Dickert

    Langue : Anglais

    Roman : Orgueil et Préjugés

    Genre : Conte de Noël

    Note : 5/5

     

       Je trouve que Jane Austen et Noël vont particulièrement bien ensemble, même si ce n'est pas forcément un sujet vraiment mis en avant dans ses romans, quelques scènes amusantes dans Emma mais sans plus... Il faut dire que Noël à l'époque n'avait pas la même ampleur qu'aujourd'hui mais chez les Austen, par exemple, c'était l'occasion de monter et de jouer des pièces de théâtres devant toute la famille et même le voisinage.

       Quoiqu'il en soit, je trouve qu'il y a de la matière à exploiter ! Qui ne rêverait pas d'un Noël à Pemberley, et pourtant, les austeneries sur le sujet sont assez rares, quant aux bonnes austeneries, n'en parlons même pas ! Cette année, j'ai finalement craqué pour celle-ci et, honnêtement, je ne sais vraiment pas pourquoi je ne l'avais pas fait avant.

       Il s'agit d'un petit conte très court, qui se déroule la nuit avant Noël, alors que le père-noël rendmr darcy's night before christmas,julie petersen,sheryl dickers,orgueil et préjugés,pride and prejudice,austenerie,austenerie de noël,jane austen,noël visite à ce cher Darcy. Il ne vous faudra certainement pas beaucoup plus de dix minutes pour le dévorer mais cela suffit pour que la magie opère. Rédigé en vers, le texte est joliment tourné et accompagné de très belles illustrations, une vraie réussite et un cadeau parfait à glisser dans les chaussettes !

      Et si vous voulez craquer à votre tour, je voudrais quand même prévenir qu'il s'agit d'un livre qui pourrait ne plus être disponible dans un futur plus ou moins proche, la plupart des autres livres de la collection étant déjà quasiment impossible à trouver.

       Sur ce, je vous souhaite de très belles fêtes de Noël. 

     

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  • Pride and Premeditation de Tirzah Price

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    Pride and premeditation, pride and prejudice, orgueil et préjugés, austenerie, Darcy, Jane Austen, tirzah price, a Jane Austen murder mysteryTitre : Pride and Premeditation

    Auteur : Tirzah Price

    Langue : Anglais

    Roman : Orgueil et Préjugés

    Genre : Réécriture policière Régence

    Note : 3,5/5

     

       Pour choisir une lecture, je recherche l'équilibre subtil entre obtenir assez de renseignements pour me décider à acheter le livre et en savoir le moins possible pour me garder la surprise. C'est sûrement à cause de cela que je pensais que Pride and Premeditation était une réécriture moderne alors qu'il s'agit en fait d'une réécriture régence, un principe un peu étonnant. En effet, le nom et le caractère des personnages sont les mêmes, ainsi que l'époque donc, mais tout le reste est différent. Par exemple ici, ils vivent tous à Londres, Mr Bennet dirige une petite firme d'avocats dans laquelle Lizzy rêve de travailler et Mr Darcy est évidemment l'héritier d'un énorme cabinet...

       En soi, j'ai trouvé l'idée divertissante, d'autant que nos deux héros préférés se rencontrent pour la première fois à la prison de Newgate, alors que Bingley est accusé de meurtre... Mais j'aurais aimé qu'il y ait plus de parallèles entre les deux histoires. Il y a beaucoup de clins d'oeil amusants mais Jane et Bingley ne se rencontrent même pas et ça m'a manqué.

       Malheureusement, j'ai d'autres bémols et sur des choix plutôt majeurs de l'auteur. D'abord, je n'ai pas compris pourquoi elle a voulu rajeunir ses personnages. Ça n'a aucun intérêt et même, on croit difficilement que cette Lizzy là n'a que dix-sept ans ! Mais il reste assez facile d'en faire abstraction alors que l'autre problème me gêne beaucoup plus. Tirzah Price a voulu mettre en avant la place de la femme à l'époque avec une Elizabeth qui aimerait exercer le même métier que son père mais qui n'en a évidemment pas le droit. C'est judicieux, c'est toujours une bonne idée de remettre les choses en perspective mais les revendications et les comportements de la jeune femme ont un siècle d'avance sur la réalité. L'auteur le reconnaît d'ailleurs elle-même à la fin du roman alors pourquoi avoir persisté à placer son intrigue à la Régence ? Là encore, ça n'apporte absolument rien et m'a fait constamment lever les yeux au ciel tout au long de ma lecture.

       Je passe sur le fait que l'assassin était assez évident et les enlèvements un peu trop répétitifs pour dire que malgré tout, c'est une austenerie qui a de quoi séduire. Une écriture fluide et de l'humour sont deux très bons éléments de départ pour quelqu'un qui chercherait une lecture légère avec un soupçon de Jane Austen... Ajoutez à ça la couverture canon, et il est facile de se laisser tenter...

     

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  • Mercy's Embrace - So Rough a Course de Laura Hile

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    jane austen,jane austen france,austenerie,persuasion,laura hileTitre : So Rough A Course

    Auteur : Laura Hile

    Langue : Anglais

    Roman : Persuasion

    Genre : Suite centrée sur Miss Elliot

    Note : 3/5

     

       So rough a course est le premier volet de la série Mercy's Embrace. Nous y suivons Miss Elliot, Elizabeth, le soeur aînée d'Anne, après le mariage de cette dernière. Étrangement, il semblerait que l'auteur est écrit une suite de la réécriture de Susan Kaye (For you Alone et None But You) plutôt qu'une suite de Persuasion a proprement parlé. Je trouve cela assez dommage étant donné que je n'ai pas du tout aimé la fin de cette première série mais ça n'a que peu d'impact réel sur cette histoire puisque c'est Anne et le Capitaine qui sont malmenés et qu'on ne les croise que très rarement ici. En même temps, il y a une certaine logique de la part de l'auteur à avoir fait ce choix puisque Jane Austen nous indique dans les dernières pages de Persuasion qu'Elizabeth ne se mariera pas, Laura Hile ne pouvait donc pas écrire son histoire tout en respectant l'original.

       Une fois que l'on a accepté cette idée, je dois dire qu'il est étonnamment facile d'apprécier cette histoire et même son héroïne. Certes, Elizabeth est un monstre d'égoïsme mais, comme Emma avant elle, elle est essentiellement le fruit de son éducation. Et si, contrairement à elle, elle n'a aucune intention de s'améliorer, la vie va lui apprendre à revoir son jugement. L'auteur amène intelligemment les blessures qui peuvent se cacher derrière cette attitude et qui sont parfaitement plausibles compte tenu de la vie qu'elle a mené et du père qu'elle a.

       Si la psychologie des personnages est très fine dans les sentiments, il n'en est pas tout à fait de même dans leurs actes. Pas une seconde je n'ai réussi à croire à cette Elizabeth qui tout à coup décide de braver toutes les règles de la bienséance et tous les interdits de son époque pour voyager seule et séjourner sans chaperon chez des gens qu'elle ne connait pas. Malgré tout, l'amusement l'emporte et j'ai adoré l'ajout de certains personnages directement débarqués des autres romans tels que Mr Rushworth ou Caroline Bingley.

       Si ce roman s'était présenté en un seul tome, même imposant, je l'aurais poursuivi avec plaisir. Malheureusement, il s'agit de trois tomes différents, ce qui m'agace parce qu'il n'y vraiment pas de raison valable à cela, si ce n'est commerciales. Du coup, suis-je assez séduite pour commander, payer et lire deux tomes supplémentaires alors que d'autres austeneries plus tentantes et plus actuelles me tendent les bras ? Je ne crois pas...

     

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