Auteur : Tracy Kiely
Langue : Anglais
Roman : Northanger Abbey
Genre : Inspiration Moderne
Note : 3/5
Il s'agit ici du quatrième tome d'une série que j'adore, les austeneries de Tracy Kiely étant parmi les meilleures que j'ai pu lire.
Nous suivons les aventures d'Elizabeth, une jeune américaine fan de Jane Austen, qui se retrouve inlassablement empêtrée dans des histoires de meurtre et finit toujours par résoudre l'énigme. Les allusions à l'univers austenien sont nombreuses et chaque tome fait écho à un roman différent mais il ne s'agit pas de réécriture à proprement parlé.
Dans ce nouvel opus, Elizabeth retrouve sa tante Winnie, une autre grande admiratrice de Jane Austen, et elles se rendent ensemble au Jane Austen Festival de Bath avec, en toile de fond, quelques parallèles avec Northanger Abbey. Malheureusement, leur séjour idyllique va dérailler lorsqu'un expert auto-proclamé de l'auteur, aux idées farfelues, va être retrouvé assassiné.
Au début, je n'étais que joie ! Elizabeth et sa tante peuvent se parler le plus naturellement du monde tout en citant Jane à propos, un vrai régal et que dire du cadre ! Pouvons-nous rêver mieux que Bath, en période de festival qui plus est. L'humour des tomes précédents est également bien présent, notamment avec l'arrivée de ce pseudo-expert qui ne voit que lubricité et libertinage caché dans les textes de Jane Austen. Je vous assure qu'il y a vraiment des morceaux de choix ! Mais, une fois n'est pas coutume, j'ai finalement commencé à m'ennuyer un peu. Le récit ne se tient pas vraiment, il part un peu dans tous les sens et beaucoup d'éléments ne trouvent pas de réponse, même une fois le mystère résolu. Bon, cela dit, l'enquête policière n'a jamais été le point fort de ces romans. Malheureusement, même les héroïnes ont fini par m'agacer. La tante Winnie, que j'avais adoré dans les premiers tomes, ne cesse de crier sur tous les toits que sa nièce est un véritable Sherlock Holmes, quitte à la mettre en danger et Elizabeth, qui promet de ne rien cacher à la police, passe son temps à se dire qu'elle devrait les appeler, sans jamais le faire. Le pompon reste quand même leur jugement sur la fille de l'une de leurs amies, lorsqu'elles apprennent son secret, d'une pudibonderie très américaine !
Je ne dis pas pour autant qu'il s'agit d'une mauvaise austenerie, loin s'en faut, mais disons qu'étant donné le niveau des précédentes, mais attentes n'ont pas été comblées. Je ne peux m'empêcher d'ailleurs de vous conseiller de lire celles-ci, toutes mes chroniques sont sur le blog, bien sûr.
Et si vous voulez ajouter "Murder Most Austen" à votre PAL, c'est par ici