Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

emma

  • Happy Blog Anniversary to Me...

    Pin it!

    Jane Austen, Jane Austen france, Jane Austen is my wonderland, Anna Bond, Rifle paper co, puffin in bloom, Emma Aujourd'hui, le blog fête ses 14 ans. Et quelle meilleure façon de fêter ça que de m’offrir de nouvelles éditions austeniennes ?

       Même si c’est un peu compliqué entre lui et moi en ce moment, après tout on est en plein dans la crise d'adolescence, même si je ne sais pas trop quel sera notre futur commun, ça n’enlève rien à notre passé et à tout ce qu’il m’a apporté. Et à vous aussi j'espère.

       14 ans de blog, c’est…
    Environ 400 articles futiles ou de fond, sur les austeneries, les adaptations, les œuvres ou Jane Austen elle-même.

       Des milliers de posts Facebook, de réponses à vos questions, à vos commentaires - 6988 rien que sur le blog. Des milliers d’échanges, oui, et de belles rencontres.

       Une collection de près de 200 livres aussi qui n'a pas encore fini de s'agrandir… Et bien d'autres choses encore.

       Alors voilà, je ne poste plus beaucoup, c'est vrai, je ne propose plus beaucoup de nouveautés mais toujours est-il que tout le travail effectué est toujours là et rien que pour ça, je suis fière de moi.

       Happy Blog Anniversary to Me !

  • Plaidoyer Pour Emma

    Pin it!

    emma, Jane Austen, Jane Austen france, plaidoyer pour emma   Après une énième relecture d'Emma, j'ai envie de partager avec vous mon ressenti et de prendre un petit peu sa défense...

       1. Les défauts d'Emma : parce que oui, bon, d'accord, je peux la défendre de tout mon coeur mais il est difficile de nier qu'elle a des défauts. Comme tout le monde, cela dit. Pour autant, je voudrais commencer par rappeler que la plupart de ses défauts sont le résultat de son jeune âge, 21 ans seulement, de son éducation, de l'indulgence de son entourage et de sa place dans la société. Elle n'a jamais réellement été contrariée, ni orientée convenablement, un point que Jane Austen évoque dès les premières lignes du roman et avec Jane Austen, rien n'est là par hasard. Emma vivait à une époque où les limites devenaient plus floues entre les classes et l'auteur a choisi, contrairement à ses autres héroïnes, de faire d'Emma quelqu'un d'un petit peu rétrograde sur le sujet, sûrement parce que c'est celle qui a le plus à perdre dans ce changement. Alors, c'estemma, Jane Austen, Jane Austen france, plaidoyer pour emma incontestable, elle est snob mais quand même peut-être moins que ce que vous pourriez penser. J'illustre mon propos : si Emma s'était éprise de Mr Martin, absolument tout le monde aurait été choqué et personne n'aurait validé cette union pour la simple raison qu'Emma est considérée par la ville entière comme étant bien supérieure à un fermier et ne pouvant devenir sa femme en aucun cas. Donc, finalement, lorsqu'Emma choisit de penser que son amie Harriet vaut mieux qu'un Mr Martin, elle ne sous-estime par véritablement Mr Martin, elle surestime son amie, ce qui peut difficilement lui être reproché, non ?

       Donc, j'ai reconnu qu'Emma avait des défauts (même si pour moi ils sont essentiellement dû au contexte et moins importants que ce qu'on pourrait croire au premier abord), maintenant je vais vous dire pourquoi je les lui pardonne volontiers. En fait, Emma se remet constamment en question ! Et là, je vous invite à relire avec attention les premiers chapitres (parce que oui, elle évolue beaucoup à emma, Jane Austen, Jane Austen france, plaidoyer pour emmala fin du roman, et c'est tout à son honneur mais ça n'arrive pas d'un coup d'un seul). C'est flagrant lorsqu'elle blesse son amie Harriet par ses actes, ce que l'on peut bien sûr lui reprocher sévèrement, ses remords sont sincères, et elle serait prête à souffrir davantage pour soulager son amie. Elle est entièrement honnête sur sa part de responsabilité, reconnait ses torts et analyse sa conduite sans indulgence. Attention, voici une révélation choc : Emma n'est pas égoïste, elle ne pense pas à mal et à un coeur en or.

       2. Cela nous amène donc naturellement aux qualités d'Emma et elles sont nombreuses. Vous ne les avez pas vues ? Elles vous ont parues bien faibles en comparaison de ses défauts ? Et pourtant... J'ai relu le premier volume (les 18 premiers chapitres), en relevant les qualités et les défauts évoqués et je peux vous assurer que les premières sont bien plus nombreuses que les seconds. Seulement voilà, Jane Austen nous assène un chapitre entier d'une insupportable Emma sermonnant son amie et critiquant les Martin, un chapitre entier où on aimerait bien la gifler, non ? Alors que les qualités sont évoquées généralement par une seule toute petiteemma, Jane Austen, Jane Austen france, plaidoyer pour emma phrase, perdue au milieu d'un paragraphe. J'ai une théorie farfelue sur ce procédé, je vous en parle en 3 mais pour en revenir aux qualités d'Emma, si vous êtes passés à côté, les voici : Emma a une patience d'ange, elle prend soin de son père, de ses travers, avec une bienveillance infinie. Elle tient d'ailleurs sa maison depuis des années, sans s'en plaindre, alors qu'elle n'a que 21 ans. Elle aime beaucoup sa famille, elle est de bonne disposition, et toujours de bonne humeur. Elle est également très généreuse. Elle s'occupe des pauvres de sa ville et ne le fait pas par condescendance mais par réelle volonté de leur apporter du réconfort. Elle a véritablement un coeur d'or. Elle est également intelligente et très belle, ce dont elle ne tire aucune vanité. Alors bien sûr, on analyse chacun Emma avec notre ressenti, notre caractère et notre vécu et nous sommes plus ou moins sensibles à certains défauts ou à certaines qualités. En ce qui me concerne, je peux tout pardonner à emma, Jane Austen, Jane Austen france, plaidoyer pour emmaquelqu'un qui est capable de se remettre en question...

       3. Jane Austen a écrit à sa soeur, à propos d'Emma, no one but myself will much like [her] / en dehors de moi, personne ne l'aimera vraiment. Quand on commence à bien connaître à la fois le roman et l'humour de Jane Austen, cette phrase semble revêtir bien des sens. D'abord, je pense que cela montre la grande connaissance de la nature humaine que possédait Jane Austen. Elle a créé une héroïne belle, riche, intelligente et sûre d'elle-même, qui n'a besoin de rien, ni de notre empathie, ni de notre pitié... Résultat, on a tendance à la trouver arrogante. Ce sont en effet des qualités que l'on a souvent bien du mal à pardonner, non ? Mais surtout, (attention théorie farfelue en approche), je pense qu'avec ce roman, Jane Austen teste son lecteur sur ses sujets de prédilection que sont l'orgueil et surtout les préjugés. Elle nous agite sous le nez tous les dons de la nature qu'a reçu Emma à la naissance, puis fait un chapitre entier sur le principalemma, Jane Austen, Jane Austen france, plaidoyer pour emma défaut de la jeune fille qui est tout de même très agaçant et enfin, elle distille par-ci, par-là, toutes les grandes qualités qui nous pousseraient à l'aimer, mais de la façon la plus discrète possible. Autant dire qu'elle nous jette de la poudre aux yeux et nous mène par le bout du nez afin de voir si nous nous laisserons emporter par notre première impression ou si nous serons capable de faire fi de nos préjugés pour voir plus loin que le snobisme d'Emma... En bref, vous n'aimez pas Emma ? Vous vous êtes fait Austenisé !

    Lien permanent Catégories : Emma 14 commentaires
  • Emma, Adaptation de 1972

    Pin it!

    Jane Austen, emma, adaptation, emma 1972, john Carson, Doran Godwin   J'ai cette adaptation depuis très longtemps dans ma DVDthèque et je ne l'avais jamais visionnée. Vous admettrez que la jaquette à elle seule a de quoi effrayer les plus téméraires et les autres adaptations de l'époque que j'ai eu l'occasion de voir ne m'avaient pas particulièrement donné envie de pousser plus loin mon retour vers le passé. Mais puisque je me suis lancée dans un marathon Emma, je ne pouvais décemment pas y couper. Finalement, je dois dire que celle-ci ne s'en sort pas si mal, peut-être parce que je m'attendais à pire, et je remarque une fois encore que, de tous temps, Emma est le livre qui a été le mieux adapté.

       Pour autant, je ne peux pas dire que je me sois régalée non plus. D'abord, l'image a atrocement vieillie, c'est incontestable. L'adaptation ne compte pas moins de 6 épisodes et elle manque de rythme, la musique est répétitive et peu plaisante. Le tout favorise assez vite l'ennui, j'en ai peur.

       En ce qui concerne les acteurs, c'est la seule Emma que je n'ai pas aimé. Comme je ne vois pasjane austen,emma,adaptation,emma 1972,john carson,doran godwin comment le dire autrement, autant être franche, je trouve qu'elle joue atrocement mal. D'ailleurs, on ne voit absolument aucune évolution dans ses sentiments, que ce soit pour Franck ou pour Mr Knightley. Ce dernier, quant à lui, est un peu vieux pour le rôle et le charme a du mal à opérer mais son jeu est irréprochable. Il est peut-être ce qu'il y a de mieux dans cette adaptation. 

       Ce qui est particulièrement étonnant en revanche c'est que, malgré le format (très) long, l'intrigue se permet un grand nombre de libertés par rapport au livre. Ce n'est pas forcément gênant mais c'est un choix surprenant pour une mini-série. L'histoire des Dixon est complètement différente par exemple, et après l'avoir insultée, Emma s'excuse auprès de Miss Bates. Cette scène-là jane austen,emma,adaptation,emma 1972,john carson,doran godwin,adaptation emmam'a plue d'ailleurs, sûrement parce que dans cette adaptation, Emma est particulièrement mauvaise avec sa voisine.

       Il y a aussi des scènes que j'ai trouvé très bien dosées, comme Box Hill, toujours délicate à mettre en oeuvre, ou la rencontre d'Harriet avec les bohémiens qui est, à mon avis, la plus réaliste de toutes celles que j'ai pu voir. Chaque réalisateur essaie également de retransmettre l'humour de Jane Austen à sa manière et ici, c'est le père qui a été pris pour cible. Alors que dans le roman, Emma et Knightley sont toujours très attentifs à tout ce qu'il dit, ici le père parle dans le vide pendant que les personnages quittent la pièce ou font le contraire de ce qu'il préconise. Cela donne lieu à des scènes amusantes, que j'ai apprécié dans cette ambiance par ailleurs plutôt plate. Tout n'est donc pas à jeter dans cette adaptation que je ne regrette pas d'avoir enfin visionnée...

     

    Si vous voulez l'ajouter d'urgence à votre DVDthèque, c'est par ici

    Et vous pouvez retrouver toutes mes chroniques des adaptations d'Emma, par là...

  • Les Lectures d'Emma

    Pin it!

    emma, les lectures d'Emma, Jane Austen, Jane Austen france, ann Radcliffe, oliver goldsmith   Lors de ma dernière relecture d'Emma, j'en ai profité pour relever les différentes références littéraires évoquées. Emma n'étant pas une lectrice très assidue, elles ne sont pas très nombreuses, la plupart sont même évoquées par Harriet en fait. Ce qui est intéressant c'est que Jane Austen ne parlant jamais de ce qu'elle ne connait pas, on peut supposer qu'elle a elle-même lu ces différents romans.

     

    Chap 4 p. 30 (édition anglaise Penguin Red Classics).

    • Elegant Extracts (meilleurs morceaux choisis)
    • The Vicar of Wakefield - Le pasteur de Wakefield d'Oliver Goldsmith (lu par Mr Martin)
    • The Romance of the Forest - Le roman de la forêt d'Ann Radcliffe (conseillé par Harriet à Mr Martin)
    • The Children of the Abbey - Les Enfants de l'Abbaye de Regina Maria Roche (idem)

    Chap p. 17 p. 483 (même édition)

    • Adélaïde et Théodore de Madame de Genlis

     

       Retrouvez également sur le blog :