Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

adaptation

  • Miss Austen

    Pin it!

    Jane Austen, Jane Austen france, miss Austen, gill hornby, adaptation, keely hawles, patsy ferran  Je ne pensais pas, après toutes ces années, pouvoir être encore autant charmée par une adaptation en rapport avec Jane Austen, surtout par l'adaptation d'une austenerie finalement. Oui, parce qu'il s'agit d'une fiction, et il est important de ne pas l'oublier malgré tout, du roman Miss Austen de Gill Hornby porté à l'écran. J'avais déjà beaucoup aimé celui-ci, j'ai encore plus aimé la série.

       On n'y retrouve tout ce qui m'avait plu dans le roman. Cela pourrait être évident mais ce n'est pas toujours le cas lorsqu'on passe d'un format à l'autre. Par exemple, les réflexions sur la condition de la femme, chères à Jane Austen, sont au coeur de l'intrigue mais aussi, un plaisir plus personnel, celui de ne pas voir minimiser les comportements de certains des frères de l'autrice.

       Et si dans le roman, j'avais un peu moins aimé les parties dans le passé, ce ne fut pas le cas ici, essentiellement grâce au casting je pense, mais pas seulement. L'humour si particulier de Jane Austen, son esprit, parfois piquant disons-le, sont parfaitement rendus et sont un véritable régal.

       Mais revenons sur le casting, parce que beaucoup repose sur lui, je pense. J'en ai rarement vu un de plus parfait. Peut-être parce que je n'ai pas spéculé en amont sur qui jouerait qui ou quiJane Austen, Jane Austen france, miss Austen, gill hornby, adaptation, keely hawles, patsy ferran devrait jouer qui mais toutes les femmes présentes au générique sont exceptionnelles dans leur rôle. Keely Hawles, qui joue Cassandra dans le présent et Synnøve Karlsen qui la joue plus jeune, Rose Leslie et Mirren Mack dans les rôles d'Isabella et de Dinah, Jessica Hynes et Liv Hill pour les deux versions de la redoutable Mary, toutes sont parfaites mais je me répète. Alors qu'y a-t-il au-dessus de parfaite ? Quel mot puis-je employer pour parler de Patsy Ferran dans le rôle de Jane Austen ? Je crois, tout simplement, que c'est ma Jane Austen préférée, et cela en dit long étant donné celles qui l'ont précédée. C'est mon coup de coeur absolu de cette adaptation.

       Enfin, la relation entre les deux soeurs est la merveille de cette histoire, même si tout n'est pas réaliste pour moi dans l'histoire de Cassandra. Ce lien si particulier qui les unissait en rendu avec tant de beauté à l'écran. Je vous mets au défi de ne pas pleurer.

       Quel bonheur, après 15 ans de blog consacré à Jane de découvrir encore de telles pépites.

  • Coup de Foudre, Orgueil et Préjugés

    Pin it!

    paging mr darcy,coup de foudre orgueil et préjugés,mr darcy,convention jane austen,téléfilm jane austen,jane austen france,jane austen,adaptation,hallmark  Deuxième téléfilm du cycle Hallmark consacré à Jane Austen en 2024 que je vous présente ici, Coup de Foudre, Orgueil et Préjugés (ou Paging Mr Darcy), tout en restant un modèle de téléfilm de l'après-midi se révèle bien sympathique dans les petits détails.

       Le professeur Eloïse Cavendish est invitée à intervenir dans une convention autour de Jane Austen. C'est l'occasion pour elle d'essayer d'obtenir un poste à Princeton mais pour cela, elle va peut-être devoir mettre son aversion pour l'aspect frivole et costumé de l'évènement de côté...

       L'entrée en matière est  drôle et futée, avec une opposition des caractères qui évoque immanquablement celle d'Orgueil et Préjugés bien que le jeune homme ici ne soit pas le héros de notre histoire et que ce téléfilm ne soit pas non plus une réinterprétation du roman. Les clins d'oeil sont nombreux, et l'héroïne ferait une très bonne copie de notre Mr Darcy, mais l'hommage est plus général.

       J'ai évidemment aimé tout son discours sur Jane Austen et le fait que non, ce n'est pas unepaging mr darcy,coup de foudre orgueil et préjugés,mr darcy,convention jane austen,téléfilm jane austen,jane austen france,jane austen,adaptation,hallmark autrice de romans à l'eau de rose, comme son rappel que l'on trouve également des mariages dans Dickens et Shakespeare et que personne ne les qualifie d'auteurs de romances pour autant. Je ne peux pas être plus d'accord. Mais j'ai aimé aussi le point de vue général qui défend l'idée que l'on peut apprécier la critique de sociale dans l'oeuvre de Jane Austen ET la romance, que l'on peut être professeur d'université ET aimer se déguiser et s'amuser... Et que Jane Austen n'est pas victorienne au passage...

       La soeur, en revanche, est vraiment insupportable, un modèle d'égoïsme ! Je suis consciente que c'est voulu et qu'elle illustre parfaitement de nombreux personnages du même genre croisés chez Jane Austen mais vraiment, jusqu'à la fin, elle m'a tapée sur les nerfs et j'ai trouvé tout le monde bien trop indulgent avec elle.

       Je ne vous dévoile pas tous les petits moments en lien avec l'autrice, très plaisants, pour que vous puissiez les découvrir vous-même, mais j'ai évidemment beaucoup apprécié la visite de l'exposition... Et les allusions aux autres téléfilms de la chaîne sur le sujet m'ont bien amusée également. Ajoutez à cela un couple mignon tout plein (même si moins de maquillage aurait vraiment été bienvenue), interprétés par Mallory Jansen et Will Kemp, ainsi qu'un joli lieu de tournage et vous obtiendrez de quoi passer un moment agréable.

  • Kellynch Hall

    Pin it!

       Kellynch Hall pourrait paraître moins importante que certaines autres maisons présentent dans les romans de Jane Austen mais finalement c'est bien autour de ce lieu l'intrigue va se jouer. C'est parce que Sir Walter Elliot, le père d'Anne, dilapide leur fortune qu'ils sont obligés de la louer et c'est parce que les Croft viennent s'y installer que la jeune femme va y croiser à nouveau son premier et seul amour, le Capitaine Frederick Wentworth.

       Pourtant, il est vrai que l'on sait peu de choses de la construction elle-même si ce n'est que l'une des cheminée fume, que le porte de la blanchisserie incommode l'amiral et que le cabinet de toilette de Sir Walter Elliot est encombré de miroirs.

    persuasion, Kellynch Hall, Barrington court, adaptation, Jane Austen, Jane Austen location

    Barrington Court - © National Trust Images / Chris Davies

       Elle se situe dans le village de Kellynch, Somerset, et le pavillon d'entrée du domaine, Kellynch Hall, est occupé par  Lady Russell. Bien qu'on ne sache rien de l'inspiration de Jane Austen, ou même si la maison ne sort pas simplement de son imagination, certains pensent qu'il s'agirait de Barrington Court, une impressionnante maison Tudor, qui se situe à 20 miles de Lyme Regis et 50 de Bath.

     

    Kellynch Hall dans les adaptations : 

       Dans l'adaptation de 1995, c'est Barnsley Park, au coeur d'un village des Cotswold, dans le Gloucestershire, qui sera choisi pour représenter Kellynch Hall.

    persuasion, Kellynch Hall, Barnsely Park, adaptation, Jane Austen, Jane Austen France, Jane Austen location

    Barnsley Park - Crédit Photo : Philip Halling

     

       En 2007, ce sera cette fois Neston Park, dans le Wiltshire, qui sera la toile de fond de l'histoire d'Anne et Frederick. La maison actuelle date de 1790 et n'est pas ouverte au public mais comme il se doit, son propriétaire est un baronet. Une partie de la série "Park Rise to Candleford" a également été tournée là-bas.

    persuasion, Kellynch Hall, Neston park, adaptation, Jane Austen, Jane Austen France, Jane Austen location

    Neston Park

     

       Enfin, en 2022, Trafalgar Park, une maison de campagne Géorgienne, classée monument historique, près du village de Dowton dans le Wiltshire représente la maison ancestrale des Elliot. À noter que les lieux ont accueilli de nombreux tournages et ont déjà été aperçu dans la version de 1995 de Sense and Sensibility. Il y a quelques temps, elle était encore à vendre, entièrement restaurée, pour 11 millions de livres. Si jamais...

    persuasion, Kellynch Hall, Trafalgar Park, adaptation, Jane Austen, Jane Austen France, Jane Austen location

    Trafalgar Park

  • Austenland

    Pin it!

    austenland,austenerie,adaptation,film,keri russel,j.j. feild,jennifer coolidge,georgia king,jane seymour   Bien que ce film soit sorti depuis plus de dix ans, et que j'ai pu le visionner à plusieurs reprises, je n'avais jamais pris le temps de le chroniquer ici. Après m'être sacrifiée pour le revoir, ce sera donc maintenant chose faite.

       Nous sommes dans le cas assez amusant, qui s'est développé depuis Bridget Jones, d'une adaptation non pas directement de l'oeuvre de Jane Austen mais d'une austenerie. C'est pour moi très représentatif de la popularité de notre chère Jane. J'avais bien aimé le livre qui plus est mais ma lecture remonte maintenant bien trop loin pour que je puisse m'attarder sur la réussite de son adaptation ou pas, je ne pourrai donc juger que le film en lui-même, et c'est peut-être tout aussi bien.

       Pour autant que je m'en souvienne, j'ai l'impression d'avoir plus aimé ma séance que ce ne fut leaustenland,austenerie,adaptation,film,keri russel,j.j. feild,jennifer coolidge,georgia king,jane seymour cas, il y a quelques années. Jane est une jeune américaine rêveuse, romantique et grande adoratrice de Jane Austen. Après une énième déception, elle décide de claquer toutes ses économies pour se rendre en Angleterre, dans une propriété qui propose de vous plonger dans la Régence et de vous faire rencontrer Darcy.

       Et qui n'a pas rêvé d'être l'héroïne d'un roman de Jane Austen... 

       Ce que j'ai aimé dans ce film, et qui m'avait peut-être moins plu quand j'étais plus jeune, c'est austenland,austenerie,adaptation,film,keri russel,j.j. feild,jennifer coolidge,georgia king,jane seymourque l'accent a été mis sur la comédie plutôt que sur la romance et franchement, j'ai ri. Une grande partie de cet effet comique est assumé par Jennifer Coolidge, que j'adore, mais pas seulement. Honnêtement, tout le casting est excellent. Jane Seymour, dans un rôle que je ne me serais pas attendue à la voir tenir, Georgia King qui sautille partout comme un jeune cabri et Keri Russell et J.J. Feild qui sont les parfaits contrastes à tout ce ridicule.

       Et à noter, parce que j'aime bien ce genre de petits détails, que Rupert Vansittart, qui joue le mari de Jane Seymour, n'était autre que Mr Hurst dans Pride and Prejudice 1995.

       J'ai aimé aussi le soin apporté aux détails, aux décors, à la photographie. Le petit cottage est unaustenland,austenerie,adaptation,film,keri russel,j.j. feild,jennifer coolidge,georgia king,jane seymour rêve, les paysages sont magnifiques, comme les intérieurs, bien que souvent surchargés volontairement. Je pourrais passer des heures à les détailler, comme la chambre de Jane aux États-Unis d'ailleurs, envahie de goodies austeniens, coussins, poupées et autres photos grandeur nature de Colin Firth...

       Pour conclure, quelques petites mots sur la romance, que j'ai trouvé mignonne et c'était déjà bien suffisant. Ce n'est pas un grand film, c'est certain, mais je trouve qu'il a bien vieilli et vous n'êtes pas à l'abri de passer un moment agréable.