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Jane Austen is my Wonderland - Page 16

  • Orgueil et Préjugés en Énigmes de Richard Galland

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    orgueil et préjugés en énigmes, jeux, Jane Austen, richard Galland, l'imprévu, austenerie françaiseTitre : Orgueil et Préjugés en Énigmes

    Auteur : Richard Galland

    Langue : Français

    Genre : Livre de Jeux et d'Énigmes

    Roman : Tous

    Note : 4,5/5

     

       Commençons par le visuel parce que je sais que, comme moi, vous y êtes très sensibles. Le livre est sublime. L'éditeur, L'Imprévu, semble avoir conservé quasiment à l'identique le visuel anglais, ce que j'apprécie particulièrement. Il s'agit d'un grand format, avec couverture cartonnée, et l'intérieur regorge d'illustrations, petites ou grandes, toutes plus belles les unes que les autres. On ne va donc pas se plaindre, et pourtant... J'y vois aussi un léger bémol. Il s'agit d'un livre de jeux, du genre que l'on aime glisser dans son sac, emmener sur la plage et ici il n'en est pas question, autant à cause de son format et de son poids que de sa beauté. Honnêtement, j'hésite même à écrire dessus et vous admettrez quand même que c'est un petit peu dommage.

       Pour ce qui est du contenu maintenant, nous avons une rapide présentation générale puis six parties correspondant aux six romans majeurs de Jane Austen. Chacune d'entre elles commence par un résumé de l'oeuvre qui, sans tout révéler, risque quand même de vous spoiler si vous n'avez pas lu le roman. Vous voilà prévenu. Toutes les parties se composent ensuite du même genre de jeux et d'énigmes : mots cachés, jeu des différences, jeu de logique et j'en passe. Et ici, la bonne surprise, c'est que ce n'est pas simpliste, loin de là, et un peu de challenge n'est pas pour me déplaire. Heureusement, les solutions sont évidemment données dans les dernières pages. Et c'est là que je relève mon second léger bémol : la page du jeu n'est jamais précisée dans les solutions. Il faut donc à chaque fois chercher la solution correspondant au problème que l'on a du mal à résoudre. Mais à part cela, je ne vois vraiment aucun autre reproche à faire à cette parution. 

       Alors, qui va jouer avec Jane Austen ?

     

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  • Prudence et Passion de Christine Jordis

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    raison et sentiments, Jane Austen, prudence et passion, Albin Michel, Christine Jordis, Jane Austen france, austenerieTitre : Prudence et Passion

    Auteur : Christine Jordis

    Langue : Français

    Genre : Transposition Moderne

    Roman : Raison et Sentiments

    Note : 0/5

     

       C'est la première fois de toute l'historie du blog que je mets une telle note et si vous me connaissez un peu, vous savez que ça me coûte. Quand je n'aime pas un roman, j'essaie toujours d'argumenter, pour commencer, parce que ce qui ne me plaît peut très bien plaire aux autres, et puis j'essaie de dégager des points positifs, il y en a toujours quelques uns. Pas ici. Je n'ai rien aimé, ni le fond, ni la forme, ni les idées, ni la transposition. Rien.

       Tout d'abord, la part de roman est négligeable. En entamant ma lecture, j'ai même vérifié que j'avais bien le premier chapitre sous les yeux, et non une préface. Il s'agirait plutôt d'un essai ou d'un pamphlet politique qui décortique l'actualité, et tout y passe, des gilets jaunes aux réfugiés, en passant par Polanski, pour faire bonne mesure. Les idées sont clairement orientées à droite, ce qui aurait pu ne pas me gêner en soi, s'il y avait quoi que ce soit de nouveau ou de véritablement interessant dans ce qui est dit, si la plume n'était pas si alambiquée, prétentieuse, avec en prime, toujours un petit arrière-goût de non-dits qui trouvera son apogée dans une phrase d'un racisme extrême. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à sauter des passages entiers...

       Si j'ai continué, c'est parce que, bien sûr, j'attendais qu'il soit question de Jane Austen. Elinor (ici Éléna), qui est un de mes personnages préférés, porte ce discours, ce qui la rend évidemment assez détestable, Edmund est un homme lâche et sans intérêt et le colonel Brandon n'est qu'un vieux pervers... Pour comprendre comment on a pu en arriver là, il me faudra parcourir les toutes dernières pages de l'ouvrage, la postface, dans laquelle l'auteur nous brosse un tableau de Jane Austen et de son oeuvre qui est aux antipodes de ma propre vision. Décidément, il sera impossible de nous réconcilier. Et quand je lis sa conclusion, qui prône "un sain retrait en soi", je ne peux m'empêcher de penser qu'elle aurait peut-être dû, ici, se l'appliquer à elle-même.

       Comme j'ai du mal à rester sur une note aussi négative, je vous conseille malgré tout de vous faire une idée par vous-même si jamais vous croisez ce livre en librairie, le premier chapitre et la postface étant parfaitement représentatifs du roman dans son ensemble. 

     

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  • Jane Austen Contre le Loup-Garou de Marianne Ciaudo

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    les saisons de l'étrange, la ligue des écrivaines extraordinaires, Jane Austen contre le loup garou, Marianne ciaudo, Jane Austen, austenerie, Jane Austen france, loup garouTitre : Jane Austen contre le Loup-Garou

    Auteur : Marianne Ciaudo

    Langue : Français

    Genre : Fiction fantastique autour de Jane Austen

    Note : 2/5

     

       Ce livre est l'un des romans de la ligue des écrivaines extraordinaires, dans laquelle nous retrouvons également les soeurs Brontë, Mary Shelley ou encore Ann Radcliffe,  et publié par le label les saisons de l'étrange. Ici, nous retrouvons Jane Austen à Steventon alors que des jeunes filles disparaissent et qu'un loup-garou rôde...

       Il s'agit d'un roman très court et je dois dire que j'étais très enthousiaste à l'idée de le lire, étant plutôt bon public de ce genre d'adaptation. En plus, il est vraiment joli, avec une couverture attrayante et un chouette format. Malheureusement, très vite, je me suis heurtée au style. Il en fait trop, prend trop de place, m'empêche d'entrer dans l'intrigue et quand on choisit d'utiliser un style aussi élaboré, il faut être irréprochable, ce qui n'est pas le cas ici. Les coquilles, les erreurs, voire les fautes de français se succèdent... Il manque, par exemple, des majuscules en début de phrase, des titres de chapitres sont écrits au milieu du texte et le changement de point de vue, d'une phrase à l'autre, sans même sauter une ligne et parfois à plusieurs reprises au sein d'un même chapitre, ne fait rien pour arranger les choses et faciliter la compréhension.

       L'histoire n'est pas mal, bien que sous exploitée. J'aurais aimé en savoir plus, frissonner, que Jane Austen joue une part plus active dans tout ça mais honnêtement, de toutes façons, tout cela passe complètement au second plan à cause de ce style dont je n'ai pas réussi à me dépêtrer. 

       Ce n'est jamais de gaité de coeur que je fais une chronique si négative et je rappelle une nouvelle fois qu'il ne s'agit d'une opinion et d'un ressenti qui n'engagent que moi mais cette lecture fut une déception, et il n'y a pas de manière douce de le dire.

     

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  • Emma, l'Entremetteuse avec Gwyneth Paltrow

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    emma,jane austen,gwyneth paltrow,film,adaptation,jeremy northam,ewan mcgregor   En 95/96, Emma a bénéficié d'un engouement particulier avec, au même moment, un film pour la télévision et un pour le cinéma. celui-ci, avec Gwyneth Paltrow était donc destiné au grand écran. Je l'avais beaucoup aimé à l'époque et finalement, c'est toujours le cas aujourd'hui.

       L'interprétation de Gwyneth me plaît beaucoup, avec une grande douceur, de la délicatesse et peut-être un peu moins de piquant que d'autres actrices, il est vrai. Dès la première scène, d'ailleurs, l'accent est mis sur la tendresse, c'est un parti pris assumé qui est loin de me déplaire et qui permet de bien voir les bons côtés d'Emma même si ça manque peut-être un peu de modernité et de rythme. J'aime également ses tenues et sa coiffure. Cela paraît être un détail mais c'est un problème dans de nombreuses adaptations pour moi (Anne dans Persusion 2007, Elizabeth dans Orgueil et Préjugés de 2005 ou même la nouvelle Emma 2020 pour d'autres raisons). Certains trouveront peut-être celle-ci un peu fade  d'ailleurs mais au moins toute notre attention est sur les acteurs et leur jeu.emma,jane austen,gwyneth paltrow,film,adaptation,jeremy northam,ewan mcgregor

       J'ai ri de retrouver Alan Cumming, un acteur que je connais maintenant bien pour d'autres rôles, dans celui de Mr Elton et j'ai vraiment adoré Sophie Thompson (la soeur d'Emma Thompson) dans le rôle de Miss Bates. En revanche, j'ai beau apprécier Toni Colette, elle ne colle pas une seconde avec le rôle d'Harriet pour moi, et on se demande vraiment ce qui la lie à Emma, et j'ai énormément regretté que le rôle du père soit si insignifiant.

       Cela nous laisse donc Mr Knightley, je garde toujours le meilleur pour la fin... Jeremy Northam est tout simplement parfait dans ce rôle, avec le bon équilibre entre charisme et gentillesse. Il a longtemps été mon emma,jane austen,gwyneth paltrow,film,adaptation,jeremy northam,ewan mcgregorKnightley favori et même s'il est rejoint maintenant par Johnny Flynn sur la première marche du podium, dans une version bien différente, il n'est toujours pas surpassé. Non seulement, l'acteur est génial, mais le couple fonctionne, ce qui est tout aussi indispensable, et cela malgré certaines scènes entre eux assez peu réussies comme celle du bal ou de la déclaration. J'aurais aimé que l'on voit plus l'évolution de ses sentiments également mais heureusement il y a également de très bonnes scènes, comme la dispute, qui en plus d'être réussie, est drôle. J'ai d'ailleurs véritablement ri à plusieurs reprises en visionnant ce film, sans qu'aucun trait n'ait eu besoin d'être caricaturé. J'apprécie particulièrement cette subtilité.

       Comme tout film qui adapte un roman, le scénariste et le réalisateur ont du faire des choix. Ici, ils ont mis l'accent sur le début, sans rien précipiter, ce qui permet de bien entrer dans l'histoire et de tout comprendre des différentes intrigues. C'est le destin de Jane Fairfax, et les apparitions de Franck Churchill qui en pâtissent dans la seconde partie du film malheureusement. D'ailleurs, Ewan McGregor, qui est pourtant un grand acteur, est assez facilement oubliable dans ce rôle, sauf peut-être sa coupe de cheveux (oui, je suis un peu obsédée par les cheveux apparemment). La fin est donc un peu précipitée mais le film se termine avec une Mrs Elton qui s'adresse directement à nous, ce qui lui correspond divinement et m'a bien amusée.

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    Et vous pouvez retrouver toutes mes chroniques des adaptations d'Emma, par là...