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Pride & Prejudice - Page 5

  • Letters from Pemberley de Jane Dawkins

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    letters from pemberley, Jane Austen France, Jane Austen, austenerie, Jane Dawkins, orgueil et préjugés, pride and prejudice, sequelTitre : Letters from Pemberley

    Auteur : Jane Dawkins

    Langue : Anglais

    Roman : Orgueil et Préjugés

    Genre : Sequel (suite)

    Note : 4/5

     

       Letters from Pemberley est un roman épistolaire retraçant la première année de mariage de Lizzy et Darcy à travers les lettres que la jeune femme envoie à sa sœur Jane. On y suit ses premiers pas en tant que maîtresse de Pemberley, son bonheur, ses doutes aussi...

       J’ai vraiment passé un agréable moment avec cette lecture et pourtant, je vais vous révéler tout de suite ce qui pourrait être considéré comme son pire défaut, il ne s’y passe quasiment rien. Et je dirais même plus, le peu de rebondissements auxquels nous avons droit sont sans aucune surprise. 

       L’histoire n’est assurément pas le point fort de cette sequel donc et on pourrait trouver cela dommage. Il n’y a ni départ pour des pays exotiques, ni scènes de sexe, ni personnages célèbres qui font leur apparition mais nous voilà projetés à Pemberley, avec ses petits tracas du quotidien, auprès de personnages que nous adorons, le tout écrit dans un style agréable et dans le respect total de l’œuvre originale. C’est reposant en fait et rempli parfaitement son objectif principal : prolonger le plaisir de lecture d’Orgueil et Préjugés, nous baigner de nouveau dans son ambiance confortable, comme une madeleine de Proust en quelques sortes,  et pour cela, nul besoin d’y ajouter quoi que ce soit il me semble. 

     

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  • Pride and Prejudice and Cheese Grits de Mary Jane Hathaway

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    Jane Austen, Jane Austen takes the south, mary Jane hathaway, orgueil et préjugés, austenerieTitre: Pride, Prejudice and Cheese Grits 

    Auteur: Mary Jane Hathaway

    Langue: Anglais

    Roman: Orgueil et Préjugés

    Genre: Inspiration Moderne

    Note: 3,5/5

     

       J'ai fait les choses un petit peu à l'envers puisque j'avais commencé cette série, qui se déroule dans le Sud des États-Unis, par Emma, Mr. Knightley and Chili-Slaw Dogs, alors qu'il s'agit du second tome. J'avoue, parfois, les réécritures d'Orgueil et Préjugés, je sature un peu et je préfère explorer les austeneries autour des autres romans. Mais comme j'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire, je me suis finalement décidée à revenir sur le premier.

       Shelby est professeure d'histoire à l'université et spécialiste de la Guerre Civile. Malheureusement, sa dernière publication a été descendue en flamme par le célèbre Ransom Fielding et son moral est au plus bas. Alors lorsqu'elle apprend qu'il va venir enseigner pendant un an dans son université, on ne peut pas dire qu'elle saute de joie.

       Voilà pour l'histoire. Il ne s'agit pas véritablement d'une réécriture d'ailleurs mais d'une inspiration, ou d'un hommage peut-être. C'est plutôt une bonne idée puisque ça permet à l'auteur de développer ses propres personnages et sa propre intrigue et au lecteur de ne pas crier au scandale toutes les deux minutes ! Ici, c'est d'ailleurs plutôt la colocataire de l'héroïne qui est une fan de Jane Austen et j'ai bien aimé lorsque Shelby se demande si elle n'est pas elle-même Mr Darcy ! J'ai également adoré retrouvé l'humour de l'auteur et les traditions du Sud.

       Encore quelques points positifs à noter : ça se lit facilement, même en anglais, l'histoire d'amour est charmante, bien sûr, et les histoires secondaires sont nombreuses et toutes aussi interessantes. 

       En revanche, je l'ai quand même trouvé moins bon que celui autour d'Emma. Je pense que cela tient beaucoup à l'héroïne, moins attachante. J'avoue que les nombreuses allusions religieuses ont finies par m'agacer, et pourtant je suis moi-même croyante, alors j'imagine l'effet que ça risque d'avoir sur d'autres lecteurs. J'ai été déçue aussi, dès le départ, de me retrouver une nouvelle fois face à une jeune femme qui ne cesse de gaffer puis de s'excuser. D'ailleurs, l'auteur le dit elle-même, elle s'est également inspirée de Bridget Jones...

       Malgré ces petits bémols, je continue à aimer l'idée de la transposition des intrigues de Jane Austen dans le Sud des États-Unis et comme, en plus, je sais que le deuxième tome était bien meilleur, j'ai toujours autant envie de lire le troisième, autour de Persuasion, qui est déjà dans ma PAL. 

     

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  • Je me Souviens de Pemberley de Michèle Calméjane Schneiter

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    je me souviens de Pemberley, Michèle calméjane schneiter, edilivre, austenerie française, orgueil et préjugés, Jane Austen, Jane Austen FranceTitre : Je me Souviens de Pemberley

    Auteur : Michèle Calméjane Schneiter

    Langue : Français

    Roman : Orgueil et Préjugés

    Genre : ??

    Note : 3/5

     

       Il s'agit plus ou moins d'un livre auto-édité (chez Edilivre), qui m'a été proposé par son auteur. Nous retrouvons ici les personnages principaux de Jane Austen, à la même époque et à la même période mais les choses se déroulent différemment. En vous faisant cette description approximative de ce qu'est ce roman, je ne peux m'empêcher de soulever le premier point négatif de ce récit et très certainement le plus gênant de tous : rien ne justifie les changements auxquels nous sommes confrontés. Ni un évènement particulier qui se déroulerait au début et transformerait l'histoire par un effet boule de neige, ni un avant propos de l'auteur qui nous expliquerait sa démarche. Le résultat est que le lecteur se sent perdu au milieu des premiers chapitres et que j'ai ressenti confusion et interrogation au lieu du plaisir de replonger dans un univers qui me comble.

       Pour autant, si, comme toujours, je vais soulever tous les petits détails qui m'ont dérangée ou pourraient être améliorés, j'aimerais établir immédiatement que le livre est bien écrit, et a été parfaitement corrigé, ce qui, dans le monde de l'auto-édition, mérite amplement d'être souligné. J'ai vu des livres sortir de grandes maisons d'édition avec plus de coquilles que celui-ci. Il est également agréable à lire, et je ne me suis pas faite prier pour tourner les pages, impatiente de savoir comment Darcy et Lizzy allaient enfin se retrouver...

       Ce qui lui manque, en revanche, et c'était prévisible, c'est le travail professionnel d'un éditeur qui pousse l'auteur dans ses retranchements, l'oblige à s'interroger sur la cohérence du récit et l'utilité de certains éléments. Je passe sur certaines maladresses, et même sur certaines erreurs qui ne collent ni avec l'époque, ni avec les caractères des personnages parce que je sais que beaucoup d'entre vous seront plus indulgents que moi sur ces points et ne seront pas gênés dans leur lecture. Mais je ne peux m'empêcher de déplorer cette tendance, que j'ai observé chez beaucoup d'autres auteurs d'austeneries, de vouloir en faire trop. On se retrouve souvent avec des personnages célèbres, un voyage en France ou en Amérique, des aventures rocambolesques qui, pour moi, n'ont aucune utilité. Less is More. Et ici, c'est encore le cas, l'auteur en fait toujours plus et toujours trop alors que tous ces éléments pourraient être purement et simplement supprimés sans nuire une minute à son histoire. C'est bien de s'inspirer de l'univers et des personnages de Jane Austen, ce serait mieux de s'inspirer de sa simplicité.

       En fait, c'est d'autant plus dommage qu'il y a des idées que j'ai vraiment trouvé géniales mais leurs justifications sont souvent mauvaises. Quelques exemples : l'absence et les blessures de Darcy sont intéressantes, le fait qu'il soit en mission pour le roi à ce moment-là, en revanche, est sans intérêt. J'ai adoré l'amour de Lizzy pour les plantes et l'idée de la fondation sur le domaine de Pemberley, j'ai détesté en revanche les raisons pour lesquelles les soeurs Bennet se retrouvent sans le sou qui sont pour moi, invraisemblables. Je trouve aussi l'idée qu'il arrive quelque chose de grave à Lydia et provoque un changement chez elle très judicieuse mais ça arrive trop tard, comme un cheveu sur la soupe. Bref, je n'ai cessé d'osciller entre contentement et mécontentement. 

       Enfin, si j'ai aimé entrer dans la tête de Darcy, je n'ai pas apprécié le changement constant de point de vue. On passe sans cesse notre temps à se demander qui peut bien parler (d'autant que ce n'est pas visible dans le style d'écriture) et cela ajoute encore de la confusion. De plus, savoir que Darcy et Lizzy s'aiment dès le début (un peu trop vite d'ailleurs) a pour conséquence qu'on s'impatiente beaucoup plus vite de leurs éternels atermoiements, là où Jane Austen nous offre une belle évolution des sentiments...

       Si vous vous êtes perdus au milieu de tous mes chipotages, je résume. Ce livre a beaucoup de potentiel et de nombreuses pistes d'amélioration. Il n'en est pas moins agréable à lire en l'état et propose malgré tout une austenerie honnête, bien meilleure que beaucoup de celles qui ont été traduites ces dernières années et qu'il ne serait pas désagréable de trouver sous le sapin...

     

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  • Un Bon Parti de Curtis Sittenfeld

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    un bon parti, éligible, Curtis Sittenfeld, orgueil et préjugés, jane Austen France, austenerie, jane Austen, darcyTitre : Un Bon Parti

    Auteur : Curtis Sittenfeld

    Langue : Français

    Roman : Orgueil et Préjugés

    Genre : Réécriture Moderne

    Note : 3,5/5

     

       À chaque fois qu'une nouvelle austenerie est annoncée en français mes réactions sont identiques. D'abord, je suis absolument ravie, c'est toujours une bonne nouvelle, signe que les lecteurs et les éditeurs n'ont pas encore délaissée notre chère Jane. Ensuite, je vais parcourir les critiques de la version originale et là, c'est souvent la désillusion, le deuxième effet Kiss Cool. Allez savoir pourquoi, ce ne sont jamais les meilleures qui sont traduites (si, en fait, je sais très bien pourquoi, c'est une question d'argent, comme toujours !). Ici, une nouvelle fois, pas de surprise, les critiques américaines sont plutôt mauvaises. Et pourtant...

       Et pourtant, je dois dire que finalement cette lecture est plutôt une bonne surprise (moins on en attend, plus on est indulgent sûrement). Ici, nous retrouvons donc Elizabeth et Jane, de retour à Cincinnati, dans la maison familiale, après la crise cardiaque de leur père et bien décidées à remettre de l'ordre dans les finances de leurs parents avant de reprendre le cours de leur vie. Mais leur plan pourrait bien être bouleversé par leur rencontre des deux nouveaux médecins du coin, Chip Bingley et Fitzwilliam Darcy.

       Je pense que ce qui peut ne pas plaire, c'est que l'auteur s'éloigne beaucoup de la trame originale, or, à mon sens, c'est au contraire plutôt une bonne idée à condition que le lecteur soit prêt à s'en détacher. Il y a ici beaucoup d'éléments qui fonctionnent bien : la mère accro au télé-achat, Mary qui fait des études à n'en plus finir, l'évolution de la relation entre Lizzy et Darcy et même Chip qui a participé à une télé-réalité. L'auteur "traduit" parfaitement l'oeuvre de Jane Austen dans les travers de notre temps. En revanche, comme personne n'est parfait, il lui arrive aussi de trahir l'esprit de certains personnages ou de certaines scènes. Par exemple, pour moi, Elizabeth ne sortirait jamais avec un homme marié, quelles que soit les circonstances et les raisons pour lesquelles Lydia s'enfuit, même si elles peuvent être gênantes pour certaines personnes, n'ont rien de répréhensibles. D'ailleurs, comme on est dans une comédie de notre temps, à l'américaine, on se retrouve avec cinq soeurs attachantes alors qu'il est selon moi important qu'au moins Lydia et Mary gardent leurs mauvais côtés !

       Curtis Sittenfeld, bien ancrée dans notre temps comme je le disais plus haut, en profite d'ailleurs pour aborder des sujets délicats, et c'est courageux, comme l'homosexualité, le racisme ou le fait de faire un enfant toute seule à quarante ans. Le problème ? Il y en a trop et c'est tout de même fait de manière très maladroite qui peut parfois mettre le lecteur mal à l'aise alors que ce sont des sujets qu'il ne vaut mieux pas bâcler si on veut faire les choses correctement. Et si ce n'est pas le cas alors autant ne pas les aborder...

       Enfin, et même si je confirme que j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture et que je me suis bien amusée, la fin est vraiment too much avec toutes ces histoires de télé-réalité trop ridicules à mon goût et ne laissant que peu de place d'autres émotions.

     

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