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Jane Austen is my Wonderland - Page 85

  • Jane Austen, tout simplement...

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      portrait_jane_austen_1775_181_hi.jpg Jane Austen est née le 16 décembre 1775 à Steventon, petit village au Sud-Ouest de Londres. Son père, Georges Austen, est pasteur de la paroisse. Elle sera la septième d'une famille de huit enfants.

       Elle commence son éducation à la pension de Mrs Cowley puis suivra sa soeur aînée Cassandra, qu'elle ne veut pas quitter, à la célèbre école de l'Abbaye à Reading.

       Les parents de Jane semblent faire preuve d'ouverture d'esprit en ce qui concerne l'éducation et Jane aura accès à la bibliothèque de son père dès son plus jeune âge. L'ambiance familiale est bonne et la cousine de Jane, la Comtesse de Feuillide, leur rend de fréquentes visites, ce qui donne lieu à de nombreuses représentations théatrales familiales.

       Entre 1787 et 1793, Jane rédige ses Juvenilia, des histoires courtes drôles et parodiques destinées à ses amis et à sa famille. Se sont ses débuts d'écrivain.

       En 1796, Tom Lefroy vient rendre visite à son oncle et sa tante,jane-austen1.jpg voisins et amis des Austen. S'en suivra un court flirt avec Jane, auquel mettra fin Mrs Lefroy, mais qui laissera la place à de nombreuses interprétations et notamment celle,  romantique et romancée, du film "Becoming Jane".

       C'est aussi vers cet âge-là, de 20 à 23 ans, qu'elle ébauchera certaines de ses oeuvres: Sense & Sensibility en 1795, alors appelé Elinor and Marianne, Pride and Prejudice en 1796 sous le titre de First Impressions et Northanger Abbey en 1798, intitulé Susan.

       En 1797, le fiancé de Cassandra, Thomas Fowle, meurt de la fièvre jaune aux Antilles. Comme Jane, elle ne se mariera jamais.

       En décembre 1800, George Austen décide de laisser la cure de Steventon à son fils James et d'emménager avec sa femme et ses deux filles à Bath, ce qui ne réjouit pas Jane qui n'aime pas cette ville. Il semblerait  qu'elle ait rencontré à cette époque un jeune  pasteur qui lui convenait mais qui malheureusement décède.

     jane_austen.jpg  En 1802, Harry Bigg-Wither, le frère d'amies de longue date, demande sa main à Jane. Elle accepte tout d'abord puis change d'avis le lendemain.

       Jane commence The Watsons en 1804 mais ne le finira jamais. Mme Lefroy, sa grande amie, meurt dans une chute de cheval à cette époque. Un mois plus tard, c'est son père qui décèdera.

       Même si Jane n'avait pas une grande indépendance avant cela, la disparition de son père rend la situation encore plus difficile en la laissant dépendre de la générosité de ses frères. En 1806, elles s'installent, sa mère, sa soeur et elle, avec son frère Francis à Southampton.

       Bien qu'il semble que Jane se soit beaucoup plu à Southampton, sa seule activité littéraire consistera à mettre à jour Lady Susan, rédigé une dizaine d'années plus tôt.

       En 1809, Edward Austen, un autre de ses frères, propose à sa mère et ses deux soeurs de venir vivre à Chawton, dans le Hampshire, non loin de Steventon. La maison est petite mais confortable. Ce retour dans une campagne qu'elle aime et qu'elle connaît semble avoir relancé sa production littéraire: entre 1809 et 1811, Jane retravaille Sense & Sensibility et sûrement Pride & Prejudice. En 1811, elle commence à écrire Mansfield Park.

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       La chance commence à tourner. Son frère Henri, banquier à Londres, connaît l'éditeur Egerton qui accepte de publier Sense & Sensibility à compte d'auteur. Le premier ouvrage de Jane Austen paraît enfin en novembre 1811. Le succès modeste mais présent pousse Egerton à publié Pride and Prejudice à ses frais, en janvier 1813. Le roman reçoit un très bon accueil du public ainsi que de la critique. La première édition est épuisée en moins de six mois. Mansfield Park et Emma seront publié à la suite, respectivement en 1815 et 1816. 

       Elle achèvera Persuasion un an avant de mourir mais n'aura pas la chance de le voir publié de son vivant, de même que Northanger Abbey. En 1817, elle commencera à rédiger Sanditon, mais rapidement affaiblit par la maladie, elle ne l'achèvera jamais et s'éteindra le 18 Juillet 1817.

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  • Sanditon

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       sanditoncover.jpgSanditon est le dernier roman de Jane Austen. Souffrant trop pour écrire tout au long des derniers mois de sa vie, elle ne put malheureusement pas l'achever avant sa mort. Seul onze chapitres existent, juste assez pour planter le décors:

       Les Parker ont décidé de faire de leur charmant petit village en bord de mer, la nouvelle station balnéaire à la mode et essaye de ce fait, d'y attirer autant de monde que possible. Quel n'est donc pas leur bonheur lorsque la fille aînée des Heywood, leurs toutes nouvelles connaissances, accepte leur invitation d'y séjourner pendant l'été. Charlotte est une jeune fille raisonnable, qui a grandi à la campagne dans une famille nombreuse et aimante. La société de Sanditon n'est alors pas très variée mais c'est déjà pour elle une occasion unique d'exercer ses talents d'observatrice...

       Il est vrai que onze chapitres sont bien peu de choses mais cela suffit personnellement à me mettre l'eau à la bouche. Heureusement, certains puristes diront peut-être "malheureusement", certains se sont essayés à finir ce roman.  Personnellement, j'avoue avoir pris un certain plaisir à lire Sanditon, un roman de Jane Austen achevé par une autre dame aux éditions JC Lattès (qui est la seule fin existant en français, mais pas en anglais). Alors bien sûr, on ne peut s'empêcher de se demander tout au long du livre si c'est bien là que Jane voulait en venir mais si on arrive à mettre cela de côté, je trouve que l'écriture a été réalisé avec beaucoup de justesse. Bon je confesse qu'il y a une scène que je trouve hautement ridicule et une légère incohérence selon moi, mais n'est pas Jane Austen qui veut, cela se saurait! Et si cette fin là ne vous convient pas, rien ne vous empêche d'écrire la votre.

  • The Watsons

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       The Watsons est, avec Sanditon, l'autre roman inachevé de Janejane austen;jane;austen,the watsons,les watson Austen. Si le premier a été interrompu d'abord par la maladie puis par la mort de Jane, il semblerait que The Watsons l'ait notamment été par la mort de son père, en janvier 1805. En effet, selon le neveu de Jane, celle-ci aurait eut l'intention de faire mourir le père de l'héroïne, pasteur, comme le sien, au début de l'histoire. Le décès du révérend Austen aurait alors ôté  naturellement à Jane l'envie de finir ce roman. De plus, Jane n'était pas dans une période très heureuse de sa vie, puisque son amie, Mrs Lefroy venait également de mourir.

       The Watson évoque donc la vie d'Emma Watson, une jeune fille issue d'une famille pauvre mais qui a eu la chance d'être recueillie par une tante plus fortunée. Alors qu'elle menait la vie d'une jeune héritière élevée dans le luxe et le confort, sa tante se remarie soudainement à un homme qui décide de la renvoyer chez elle. La voilà donc propulsée au sein d'une famille qu'elle ne connaît pas, auprès de ses trois soeurs et de son père malade. A peine arrivée dans le petit village, elle ne manque pas de faire sensation et un seul bal lui suffit à se distinguer aussi bien auprès de Tom Musgrave, le tombeur de ses dames, Mr Howard, un homme plus âgé et plus distingué, et même auprès du très timide Lord Osborne.

       Malheureusement, de même que dans Sanditon, Jane a tout juste planté le décor d'un roman pourtant très prometteur. Les premières pages sont selon moi, avec le personnage d'Elizabeth, soeur aînée d'Emma, légèrement plus dans la caricature que ses romans achevés mais la plume de Jane semble se radoucir par la suite...

  • Lady Susan

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    austen_lady-susan.jpg   Lady Susan est un roman épistolaire de Jane Austen, très court. Il reste dans la lignée de ses Juvenilia, avec un certain cynisme et un regard sévère sur son époque. Une fois n'est pas coutume, nous suivons ici une héroïne tout à fait antipathique. Bien que fort belle et ayant beaucoup d'esprit, Lady Susan, veuve depuis peu, entend bien profiter de chaque personne de son entourage dont elle pourra profiter, se fichant tout à fait des sentiments de quiconque, y compris de ceux de sa fille, Frederica. Elle réussit à se faire héberger par le frère de son défunt mari, Mr. Vernon, d'une bonté sans égale, et par sa femme, Mme Vernon, seule à ne pas être dupe des manigances de Lady Susan. {E8508A37-F661-4E09-88E0-EE8F526A5716}Img100.jpgElle en profite pour séduire Mr. de Courcy, le jeune frère de cette dernière, tout en en disant du mal dans les lettres qu'elle envoit à sa grande amie Mme Johnson.

       Il est parfois difficile de ne pas trépigner devant tant de duperie, de mauvaise foi et d'injustice mais une héroïne que l'on ne porte pas dans son coeur peut-être aussi assez rafraîchissante. En bref, on passe un agréable moment, même si, selon moi, on est encore loin des chefs d'oeuvre qui suivront.

     

    Et si vous voulez ajouter "Lady Susan" à votre PAL, c'est par ici.